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Pura vida !!!

Mercredi 6 avril 2011 - 12h58
Pérez Zeledon - Mac Donald’s
Bon, me voilà avec quelques minutes de tranquillité… au mac do…pour mes premiers mots au Costa Rica. Nous sommes arrivés dimanche soir, probablement le passage de frontière le plus long du voyage. Des copies à n’en plus finir…mais bon, après ça, nous n’avons eu qu’à rouler une heure pour se retrouver dans un petit golf tranquille au cœur d’un centre touristique équipé de deux petites piscines. Nous y sommes restés deux nuits, histoire de faire un bon grand ménage, quelques baignades et promenades et quelques wifi avec la frangine. Nous avons repris la route hier matin. Dire qu’ici c’est verdoyant est un euphémisme, c’est quasi fluorescent. Éblouissant. La nature est protégée depuis longtemps au Costa Rica. Pour finir, nous avons emprunté la côtière où la végétation était tellement dense que nous peinions à voir la mer. Arrivée sur Dominical dans l’après-midi, gavé, gavé, gavé de gringos.**
Les prix sont affichés en dollars, plein de surfeurs frimeurs, donc des vagues, des rouleaux et des courants changeants. Cependant très beau bivouac mais avions oublié que nous étions stationnés sous un cocotier et avons reçu une noix de coco sur le toit, tout va bien pas de dégâts, les miaras !

Et très jolie rencontre avec Chantal et Georges (respectivement en dispo et à la retraite), des Lyonnais, très gentils avec Georges et comme eux descendent du Canada vers Ushuaia et que nous montons (de Montevideo jusqu’à Mexico), ils nous ont régalé* plein de cartes, guides et prospectus. Un grand merci à vous deux si vous nous lisez. Nous avons repris la route ce matin après deux médiocres baignades vers la montagne où nous espérons voir des colibris et des quetzales, ainsi qu’un volcan toujours en activité.
*régalé : regalar, offrir en espagnol. Depuis quelques pays, en équateur particulièrement (de mémoire je crois), ils le disent à tout bout de champ. Regala-me un paquet de cigarettes, du feu, un sac plastique…
**gringo : touriste nord américain, terme affectueux ou insultant selon l’intonation dit lonely planet.


Jeudi 7 avril 2011 - 19h45
Parque National « Volcan Poas » - Restaurant « Lo que tu quieras »
Avons passé la nuit dernière au mirador des quetzales, à 2660 mètres d’altitude. 12 degrés en fin d’aprem, après un mois à 30/33 au Panama et jusque là au Costa Rica.
Nous avions à notre disposition une charmante cabane avec une vue imprenable sur la montagne où j’ai pu y m’adonner avec une profonde délectation à une séance de yoga au coucher du soleil. Ce matin, levée à 5h30 pour tout le monde, car nous avions RDV à 6 heures avec le guide ainsi qu’avec Manue et Mat ( jeune couple très sympathique, tout deux chercheurs en nutrition sur Marseille) pour aller randonner et observer les quetzales, oiseau du paradis maya. Georges a été remarquable, il a non seulement bien marché mais s’est plutôt bien tu et a chuchoté pour ne pas effrayer ces précieux oiseaux. Et ça a marché. Nous avons pu admirer 1 mâle et 3 femelles qui ont volé au dessus de nos têtes, se sont posés, se sont bécotés. Paraît que les mâles recherchent une femelle, et quand ils l’ont choisie, ils lui sont fidèles toute leur vie. À méditer… En avril, c’est la période des rencontres, en mai la ponte des œufs. Ces derniers mettent 21 jours à éclore et les petits quittent le nid à un mois. Je les ai trouvés magnifiques, encore une fois d’un vert étincelant et une petite tête délicate et tendre. En quittant la forêt, nous avons rencontré un homme qui venait de trouver un oisillon d’une autre espèce. Nous l’avons délicatement caressé et posé sur un arbre. Puis la maman est arrivée et lui a apporté un petit vers dont le petit s’est régalé. Autant que nous à les observer. Enfin nous avons grimpé au mirador où de nombreux colibris sont venus picorer.

Sur quoi, décision est prise de quitter ce paradis et de dormir près du volcan Poas pour aller l’admirer très tôt en matinée. Difficile passage dans la capitale San-José (où entre parenthèses Yannick s’est fait agressé il y a une vingtaine d’année en allant chercher un milk-shake à la tombée de la nuit) : nous avons pris un pont trop bas et avons arraché un lanterneau (fenêtre de toit) mais ne vous inquiétez pas les miaras, tout sera remis en état.
Au passage, nous avons recroisé Manue et Mat, dans les bouchons, étrange coïncidence dans cette mégalopole tentaculaire.

Mercredi 8 avril 2011 - 19h42
Puntarena - Bar resto « mar abierto »*
Quelques mots du resto…le volcan Poas ? La poisse ! Je m’attendais à des bouillons de lave en ébullition rouge…
21h06 - oh et puis non finalement quelques mots du bateau…
Et on a juste eu droit à de la fumée sortant d’un cratère au loin, très profond. Mais très agréable promenade vers un lac (dans le cratère d’un ancien volcan) et charmante rencontre avec un écureuil qui a adoré les cacahuètes que nous avions emmenées. Et reretrouvailles avec Manue et Mat de Marseille.
Nous sommes quasi les derniers à quitter les lieux un peu avant 3 heures pour un peu moins de 3 heures de route jusqu’à Puntarenas puis la presqu’île de Nicoya par le ferry. Nous sommes tous les 3 supers contents d’être sur l’eau. Georges qui s’endormait presque dans le camion, est maintenant sur le pont (au sens propre et figuré) excité comme une pile. Nous pensions le contenir mais il ne fait que courir.

Samedi 9 avril 2011 - 14h21
Presqu’île de Nicoya - Montezuma (avec vue sur le Pacifique et baignade au rio).
Dans ce petit coin de paradis, il ne manquait plus que des copains pour Georges. C’est chose faite voici un petit allemand de 4 ans et Joanes un tico* de 8 ans. 2 copains, c’est la fête, Georges ne sait plus où donner de la tête! Et ma cousine Marie a 41 ans aujourd’hui, ça doit se fêter aussi là-bas. Dans ma tête, elle a toujours 20 ans et moi, 18 ou 19.
* Tico/a : costaricain/e

Dimanche 10 avril 2011 - 8h45
Même lieu merveilleux
Mise à part la maladie et la mort, il n’y a pas grand-chose que je trouve grave. Je ne suis pas une stressée. Juste une angoissée. J’imagine toujours des situations affreuses qui me terrassent et m’angoissent. Je me dis que si je couche par écrit toutes ces idées sombres, elles vont peut-être s’éloigner et ne plus m’importuner. Exemple : hier soir, après une journée de jeux dans l’eau, Georges s’est endormi en pyjama alors que je lui préparai une petite purée. Résultat, nous avons dîné en tête à tête et aux chandelles avec Yannick face à la mer. Mais l’orage menaçait, des éclairs réguliers traversaient le ciel. Mon angoisse de ce moment fut d’imaginer (puisqu’il s’agit bien d’un processus d’imagination) d’imaginer donc que nous soyons foudroyer par l’éclair, morts sur le coup et que notre petit Georges se retrouve comme un…tout seul au milieu de nulle part. Et puis l’angoisse est partie avec la pluie qui est arrivée à grosses gouttes au moment du fromage. Alors nous rentrons tout, à la hâte. Mais ça, ça ne me stresse pas du tout. On vient d’échapper à tellement plus grave.

15h20 - et bien heureusement qu’il est merveilleux ce lieu. Nous avons pété une lamelle de suspension en arrivant de nuit vendredi. Et il paraît que c’est la plus importante. Et plus grave ou plus dangereux, l’axe des roues s’est décalé. Mais mais mais le papa du copain de Georges est mécano ! Et il a un copain qui a un garage à Cobano, à 7 kms d‘ici. Il pourra la réparer mais mais mais 1) il n’aura sûrement pas la pièce sur place et 2) demain c’est férié. Mais mais mais ce copain a un copain dans une plus grosse ville et il pourrait bien avoir la pièce. Mais mais mais nous ne pouvons nous déplacer au risque de casser plus la voiture. Il faut donc attendre et téléphoner demain. À son copain. On verra bien. Une chance que nous aillons casser ici et pas sur une quatre voies.

Lundi 11 avril 2011 - le matin
Même lieu
Yannick est parti avec Henri (le papa de Joanes) voir le mécano et commander la pièce. Je reste pour veiller sur le camion. Avec Georges. Nous en sommes à notre 3ème baignade dans le rio, 2ème château de sable et là, nous colorions, dessinons et écrivons. L’école de la plage quoi !
12h14 - 2 baignades, 4 pommes et une mangue plus tard.
Nous avons fait la connaissance avec Sounder, un américain de 44 ans qui a vécu 8 mois dans le sud de la France, et 2 au Québec. Il se débrouille en français. C’est notre voisin de plage. Comme moi, il aime le yoga et il m’a donné une adresse à un kilomètre 5 de là. Ah, Yannick est de retour...

Mardi 12 avril 2011 - 9h47
Montezuma centro - Organico café
3 jours sans quitter le nid à surveiller Dodgi, me voilà toute contente, comme une adolescente se rendant seule à Paris, toute émerveillée par un peu de civilité et de liberté. Je suis seule, en ville dans un café organique. Hum…et je suis dans l’antre du yoga. Après avoir vu plusieurs affiches proposant des cours de Yoga à des prix exorbitants (entre 10 à 12 dollars) voici un lieu qui propose une libre donation. RDV à 16h !
Je ne vais donc pas tarder à rentrer si je veux m’octroyer un 2ème temps de liberté aujourd’hui.

Jeudi 14 avril 2011 - 9h37
Montezuma, todavia.
Changement de programme, mardi, je n’ai pas eu le temps de rentrer à la casa que Georges et son papa venaient à ma rencontre. Juanito doit retourner à Cobano donner les références de la voiture. Point de Yoga ni rien de tout ça. Mais, nous avons passé une belle journée tranquille au rio. Toujours avec Joanes. Est venue également une charmante maman américaine avec son petit garçon Tébo, d’à peine 2 ans. Nous avons goûté tous ensemble.

Hier, mercredi, journée tica. Henri le papa de Joanes nous a préparés à manger : spaghettis sauce tomate et chorizo ; salade choux, tomate, carotte ; riz blanc et les incontournables haricots rouges/noirs (que Georges a adorés) accompagnés de délicieuses patates douces. Mangues en dessert. Plus tard, dans l’après-midi, Denia la maman nous a préparé des crêpes que nous avons dégustés avec un café que quand même j’ai préparé.
Puis nous, les mamans et nos garçons sommes allés nous plonger dans une baignoire d’eau salée nous relaxer. En fin de journée, j’étais donc en forme pour aller prendre mon cours de Zumba, malheureusement en anglais et entourée de gringas. Mais ça m’a bien défoulée, amusée et contentée quand même.

Samedi 16 avril 2011 - 9h09
Montezuma - Playa publica
Georges et Joanes jouent aux monstres, Yannick à la mécanique et moi, je veille. Jeudi, nous nous sommes baladés avec Joanes et son papa, cascade et mer. Jolie rando quoique mouvementée par les deux gars qui sont complices dans la malice. L’après-midi, je suis allée à un cours Sivananda Yoga donné par une adorable canadienne Satyama. J’ai compris 50% des mots mais elle montrait tellement bien les postures et surtout le chemin pour y accéder que je suis allée beaucoup plus loin que d’habitude. Le soir, Yannick nous a cuisiné de délicieuses langoustes, à l’ail, au poil !
Hier, journée au camp, rangement. Jeu dans l’eau, au sable et autre cours de Yoga à 16h. Normalement, nous récupérons la pièce aujourd’hui, ils la remontent, Yannick revient avec la voiture, nous remontons la cellule et repartons demain. Mais rien n’est moins sûr que l’incertain.

Dimanche 17 avril 2011 - 9h37
Montezuma - Playa de Chico
Et bien oui, rien n’est….la pièce a bien été livrée mais les dimensions ne correspondent pas à notre voiture. D’après Henri ça peut le faire, (et d’après ce que je comprends et retiens) mais il faut couper les lamelles du dessous. Ou alors faire venir une autre pièce neuve Dodge qui vaut 156000 au lieu de 43000 (300 dollars au lieu de 100). Mais Henri dit que Freddy, le mécano borgne, édenté et moustachu, veut se faire du fric sur le dos de Juanito. Mais nous, on veut le meilleur pour nos successeurs alors on a dit Banco pour la pièce neuve.

10h20 - ça alors, j’ai été coupée dans mon écriture par un dénommé Gerardo un tico, qui est justement mécanico et me branche sur nos problèmes de voiture. D’après ce que j’ai pu lui expliquer et d’après ce que je comprends de ce qu’il me dit, c’est mieux l’option à 46000. Le mieux c’est qu’il discute avec Juanito qui a étudié le problème pour avoir passé deux jours plein au garage et parle et comprend mieux l’espagnol que moi.
À ce propos, anecdote rigolote : nous partagions une délicieuse pizza hier soir avec Denia, elle me racontait des histoires et visiblement je ne comprenais pas toutes les subtilités (vu qu’elle rigolait et moi pas), je me retourne vers Yannick voir si il peut m’éclairer et Georges s’exclame : « Desculpe pero mi mama no entiende bien l’espagnol! »* Merci chéri !
Sinon, nous sympathisons de plus en plus toutes les 2, je lui ai offert deux tee-shirts à moi il y a 3 jours (dans l’idée que nous devons rentrer avec le moins d’affaires possible en France alors autant donner au fur et à mesure à des amis) mais du coup, elle est arrivée ce soir avec un tee-shirt et une tunique toute brodée (!), que je mets depuis hier soir et avec laquelle je me sens comme une princesse arabe, ou plus simplement une hôtesse que rien ne presse.
* « désolé mais ma mère ne comprend pas bien l’espagnol! »

Mardi 19 juillet, euh avril plutôt (ça fait 3 jours que j’ai envie d’écrire spontanément juillet au lieu d’avril tellement le beau temps, la mer et les palmiers m’évoquent implacablement l’été) 2011 - 6h30 du matin
Montezuma - Au campement
Nous partons ce jour de Montezuma. Bien belle étape ! Tant en rencontres qu’en beautés naturelles. En route pour l’inconnu !
9h45 - Montezuma, El sano Banano hôtel restaurant
Et bien non, nous restons ! La semaine sainte s’installe et de plus en plus de campeurs rejoignent notre camp. Nous nous disons que si nous partons, tout va être blindé partout et il nous sera difficile de trouver un campement aussi bien.
Sinon, ce que j’avais oublié de mentionner l’autre jour c’est que j’ai rencontré une professeur de yoga dans la baignoire salée et qu’elle entamait, hier lundi, une formation de professeurs de yoga de 21 jours. C’est une prof de prof quoi ! Et comprenant mon budget serré de voyageuse au long cours, elle m’invite gratuitement à venir à la pratique matinale (7h30/9h). J’y suis allée ce matin. EXTRAORDINAIRE ! Le centre, la vue sur la mer, le sol (plancher de bois vernis), la prof, belle et souriante, et le groupe : accueillant et passionné. Je vais réactualiser mon anglais. C’était tellement bien, qu’au cours d’une des pauses de relaxation/méditation, je me suis dit : « fumer et faire du yoga, c’est vraiment pas terrible, mais être prof de yoga et fumer c’est pas possible ! ». Et là, j’écris, clop au doigt ! Pauvre de moi !

Jeudi 21 avril 2011 (équivalent du 15 août en France) - dans les 10h, c’est pleinement la semaine sainte.
Playa de Montezuma
Nous étions tout seuls sur notre camping que nous pensions sauvage (même la police est venue il y a 5 jours me dire qu’il s’agissait d’une plage publique et que nous ne pouvions pas camper là), et maintenant je dirais qu’il y a une trentaine de tentes, minimum 3 par tentes, 90 personnes à fréquenter le rio…que des ticos !
Je vais écrire haché parce que Juanito est parti lancer le site au centre du pueblo, je suis au bord du rio à surveiller Georges qui sait nager depuis une quinzaine de jours mais quand même.
5 minutes plus tard…je l’ai sorti. 2 heures qu’il était dedans, porté par les uns et les autres, surtout par Reychel une adorable dizeraine*, le voilà emmitouflé dans son pancho, sur le hamac, recouvert d’un chèche qui lui sert de cabane.
Chaque jour nous disons que nous partons demain, aujourd’hui aussi. Alors chaque jour ou presque, j’ai droit de découvrir un nouveau cours : suis allée à un cours de Pilate débutant animé par une américaine la cinquantaine à peine, très bien. Et un cours avancé, animé par une américaine aussi, la trentaine à peine plus court et moins rigoureux dans les placements et plus laxistes dans les corrections. Or j’adore qu’on me corrige. C’est à 50% la raison pour laquelle je vais à un cours.

Sinon, nous parlons des heures durant avec entre autres Denia, et je trouve que les gens parlent énormément du prix des choses. Ça revient très souvent dans la conversation. Mais vu le prix de la vie ici (pas très loin des tarifs français) et vu le salaire des locaux c’est juste impossible de vivre autrement qu’au jour le jour. Elle est payée 1000 colones de l’heure. 2 dollars. Par exemple, une pizza comme on a mangée l’autre soir (10 morceaux) vaut 4100 colones. Soit 4 heures de repassage !

* comme on dit une trentenaire d’une personne qui a la trentaine, peut-on dire une dizeraine d’une enfant qui a une dizaine d’années. On parle d’un quinquagénaire, d’un octogénaire…si vous le savez, écrivez-nous sur le livre d’or ou à notre mail.

Vendredi 22 avril 2011 - 15h30
À bord du ferry Tambor II - rangée 3 - au frais de la climatisation
Bon, et bien nous avions raison hier. Nous sommes partis demain, aujourd’hui donc, vendredi avant le grand retour des vacanciers. Sinon, hier, une sympathique famille panaméenne a débarqué vers 6 heures du mat, au cours de ma séance matinale de yoga. La femme, la mère, m’a interpellée une heure plus tard pour me demander de lui donner un cours. Quand je lui ai dit que je n’étais pas prof mais aimerais bien le devenir, elle m’a priée de lui enseigner ce que je savais. On s’est donc fixé RDV le lendemain matin sur les coups de 5h30. Elle était là et c’était très sympa.

Samedi 23 avril 2011 - 6h45
Au bord de la bruyante panaméricaine, cafétéria "la Irma".
Après 15 jours dans un paradis, duquel nous avons eu physiquement du mal à partir, puisque 500 mètres après notre départ une jeep mal garée sur la droite nous empêchait de passer, impossible de trouver les proprios (sûrement à 20 minutes de marche à la cascade), Yannick a démonté les pieds et c’est passé.

À côté de moi, une jeune femme, petit déjeune : riz avec haricots rouges, œufs sur le plat, et yucca en guise de pain.
Alors que nous, nous sommes toujours au Nutella depuis l’Equateur. N’empêche que depuis, on a aucun problème avec le petit dej de Georges : il dévore entre 2 et 4 tartines.
Nous montons tranquillement vers le Nicaragua.
Suis en petite forme : j’ai la maladie des surfeurs, m’a dit le docteur ! Incroyable avec ma peur panique des vagues, mais comme eux j’ai toujours la tête sous l’eau donc : infection à l’oreille droite (antibiotiques + gouttes) et ajouté à cela mon premier (et certainement pas mon dernier) herpès labiale. Un régal.

Dimanche 24 avril 2011 - 9h46
Playa Cabuya - Municipalidad de Liberia
C’est à Georges de ne pas être en forme : il a eu une poussée de fièvre en arrivant sur cette plage, après une dizaine de kilomètres de pistes difficiles où nous avons roulé aussi délicatement que possible (donc très lentement) pour ménager Dodgi. C’est un coin paradisiaque, isolé et loin de tout. Nous n’avons plus d’aspirine ou de paracétamol pour Georges. Le thermomètre affiche 39 degrés 6. Un adorable chargé de la sécurité me donne un remède : lui frictionner la tête avec de l’alcool à 90°. Nous n’en n’avons pas non plus. En fouillant la pharmacie, je jette encore deux boites périmées. Faut absolument refaire le plein pour les premiers soins. Nous avons broyé la moitié d’un paracétamol adulte, mélangé à une tartine de Nutella. Et ça a marché, la fièvre a baissé. Ce matin, même symptôme, même traitement, même résultat + nettoyage des yeux au dacryosérum (ça, y nous en reste) pour caca jaunes dans les yeux.

Mardi 26 avril 2011 - 11h11
À quelques kms de La Cruz, dernière plage du Costa Rica
Arrivée en fin de journée hier soir, avec une lumière magnifique, sur des eaux très calmes : serait-ce un paradis, pardi ? Jusqu’à la baignade qui nous réserve une bien belle surprise : tu as à peine le temps de faire quelques brasses qu’une chose invisible te pique et t’irradie de façon très aigüe. Ça fait mal mal. Ça calme. Quoique. J’ai essayé et ressayé ce matin : en vain. Chaque fois une piqûre m’assaille à un nouvel endroit. Je cherche avec mes lunettes de plongée mais je ne vois rien. Même en rinçant les jouets de Georges, je veux me rafraîchir un peu et me renverse un seau d’eau sur moi, et hop piqûre sur la poitrine. Nous apprenons un peu plus tard qu’il s’agit d’ « hilo de oro », de fil d’or, invisibles mais foudroyants.

Nous sommes donc partis plus tôt que prévu non sans avoir sympathisé avec Lorenzo, un belge qui voyage en combi depuis 4 ans (!), il en est à son 46ème pays. Comment fait-il, vous demandez-vous ? Nous aussi, alors je lui ai posé la question. Ancien carrossier industriel, son associé est décédé. Il a tout vendu et s’est installé quelques mois dans le sud de la France, à Port Grimaud. C’est là que son idée de voyager a germé et ne l’a plus quitté. Très très sympathique. Accompagné par 3 américains, dont 2 homosexuelles filles, dont une rasta, qui fait du yoga et vit pieds nus depuis deux ans et a beaucoup joué avec Georges. Aux anges !

Viva Costa Rica ! Pura vida !

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