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Salvador

Guatemala

De moins en moins...

Lundi 23 mai 2011 - 10h04
Guatemala nous voilà ! Antigua, parking de la police touristique
Arrivée hier en début d’après-midi au Guate. Déjeuner au resto « El rodeo » baignade dans une toute petite piscine vert fluo (à cause des pluies de la nuit, disent les gérants, il n’y a pas problème, rassurent-ils). Puis nous roulons roulons sur les pistes guatémaltèques jusqu’à …se perdre.

Nous nous arrêtons demander notre chemin à la police, et, comme s’il s’agissait d’une affaire de la plus haute importance, les 3 policiers sortent prestement du véhicule armes en mains. « euh c’est juste pour vous demander quel est le chemin pour aller à Antigua » « oh ce n’est pas du tout la bonne route, mais c’est compliqué, suivez-nous… ». Et ces gentlemans ne se sont pas contentés de nous mettre sur la route, ni même de nous conduire jusqu’à Antigua (déjà c’est plus de 40 minutes à suivre un pick-up de la police qui clignote de partout) mais arrivés sur place ils ont téléphoné à la police touristique et nous y ont conduits. Le relais était pris, nous étions entre de bonnes mains. « Gracias! » bienvenue au Guatemala ! Nous sommes dans un très grand parking, que peuplent d’anciens bâtiments désaffectés. Il reste plein de bouts de mûrs aux fenêtres sans vitres ni volet et par lesquelles se devine Antigua, la bella. Je trouve ce lieu plein de poésie.
A disposition des douches, toilettes et électricité en toute gratuité, je sens qu’on va rester.
En plus, nous sommes de nouveau en altitude (1585 mètres je crois), il fait frais et beau.

Sinon, réveil très douloureux pour Georges ce matin, qui a vomit tout ce qu’il avait et même plus. Voilà le programme de la matinée tout trouvé : ménage, lessive bouillotte pour Georges…serait-ce cette piscine verte, une indigestion, le retour au froid, les trois tout à la fois ?… On ne le saura pas. Vers 10 heures, il allait déjà mieux et a dévoré le bol de riz blanc que je lui prépare. À 15 heures, il met le nez dehors. Trotte, galope et saute sur nos nouveaux voisins qui ont sensiblement le même véhicule que nous. Lui, un canadien sexagénaire dit (en voyant tous les autocollants des pays que nous avons traversés) qu’il a déjà fait le même itinéraire que nous, 13 fois. Il organise des treks. Il a acheté sa femme sur la côte guatémaltèque et rencontré son chat au Canada. Ah non pardon l’inverse. Mais, elle est tellement jeune et jolie, et lui vieux et m…que c’est comme suspect. Leur petit chat (qui s’appelle « que te passa »*) fait le bonheur de Georges qui le promène en laisse. Un peu rustrement à mon goût mais les proprios en rigolent tellement que mes objections tombent à l’eau.

Charmante découverte d’Antigua, ancienne ville coloniale très propre et colorée, avec la lumière de la fin de journée, c’est un vrai ravissement. Visite de l’église « la Merced » avec un Georges toujours aussi étonné et interloqué par le parcours de Jésus. Mais il est mort ? Mais il est ressuscité ? Mais….
Les bars, bistrots charmants qui vendent café et chocolat du Guatemala se succèdent. Retour un peu rapide à mon goût mais Yannick est parti en tee-shirt manches courtes, il éternue, est en train de tomber malade. Toute fois, en chemin, un homme nous donne un prospectus qui dit « vous voulez apprendre à danser ? », il paraît que la Antigua Guatemala est la capitale de la salsa en centre Amérique. Incroyable ! Donc normalement, si tout va, ce soir ce sera Salsa … à tout va ! Viva Guatemala !

Mardi 24 mai 2011 - 11h
Casa de la cultura de Antigua.
Oh les voisins ont perdu leur petit chat. Il s’est échappé hier, en la noche. Georges n’est pas en cause. Ouf. Il est maintenant en super forme et Yannick, super malade. Nous profitons donc de cette très agréable ville pour nous retaper.

Mercredi 25 mai 2011 - 15h à peine…
Comedor* « los Torros », Antigua
Bonne nouvelle, les voisins ont retrouvé leur petit chat. Mauvaise, Georges a de la fièvre. J’attends ici avec lui, l’ouverture de la clinique à 15h. Il joue dans la cours de ce resto familial, parmi les perroquets, chats, ballons et gens du resto. À l’aise comme partout. Il a repris du poil de la bête, mais ça ne dure pas. Il vient de lui-même se rasseoir dans sa poussette, crevé. Petit père. Ce que je n’aime pas le voir comme ça.

Yannick est au lit, encore plus malade qu’hier mais avec le traitement de choc que je lui ai trouvé ce matin, il devrait être sur pied demain. Moi, pour l’instant, je tiens très bien sur mes 2 jambes et quand les 2 gars dorment ensemble, je file danser : merengue, danse arabe…à un prix imbattable 10 quetzales (1 euro)
Sinon, Monique, son mari et ses beaux-enfants (que nous avions rencontrés à Arequipa puis Cusco au Pérou) sont arrivés ce midi au centre touristico. Incroyable, le voyage, ces rencontres et retrouvailles fortuites. Georges est content, il a deux grands-parents temporairement. Allez, il est quasi 3 heures, je l’emmène au docteur.

16h et des brouettes…. au mac do…(le plus beau du monde, patios, jardin ombragé, fontaine, pierres anciennes…) bon et bah c’est reparti pour une infection intestinale. Super ce pédiatre, un peu cher (125 quetzales) mais il m’a filé les ¾ des médicaments et si ça ne va pas mieux, on peut revenir. Par contre, il déconseille l’antibiotique par injection, il dit que sinon Georges plus tard sera résistant à tout. Je suis bien d’accord avec lui mais quand je vois tous les médicaments qu’il doit prendre, et au vue de sa résistance, je suis découragée.

20h04, à la maison. Je suis en colère et triste. Et je ne sais lequel de ces sentiments l’emporte. Voilà 4 heures que j’essaie, par tous les moyens, de donner les médicaments à Georges en vain. Le dialogue, la douceur, la colère, la force (il a réussi à tout recracher et tout ses cheveux sont collés), pour finir la menace ( nous sommes retournés à la clinique en lui disant qu’il aurait une piqûre mais elle était fermée, il était tout content de se promener en poussette le soir dans la rue). J’ai juste pu lui donner les gouttes pour faire baisser la fièvre, mélangées dans un yaourt au chocolat (non sans avoir d’abord gâché 3 doses, dans un verre, une cuillère, et une banane en rondelles). Ça doit être la colère qui prédomine.

Vendredi 27 Mai 2011 -
Antigua Guatemala
Ça y est, je suis malade aussi et je prends mon traitement. Pour Georges, il en va tout autrement. J’ai passé quasi 24 heures à tenter de lui administrer les médocs. En vain. Je suis finalement retournée chez le docteur afin qu’il l’ausculte, m’aide à lui administrer et me donne tout ce qui est possible en suppositoire. Il est allé chercher la secrétaire et, à nous trois, on l’a bloqué, on lui a tout donné et empêché de recracher. Horrible, après quoi il a pleuré tout le chemin du retour à pied vexé qu’il était de ne pas avoir pu nous échapper. Mais j’ai bien fait d’y retourner, il n’a pu d’infection intestinale, mais une grosse pharyngite, changement de traitement. Ce matin, nous avons fait la même chose avec Yannick. Reste plus qu’une dose. Moi, en tout cas, j’ai ma dose.
Mais bon, ça ne m’a pas empêchée d’aller danser la salsa. Ça fait du bien de se lâcher parce qu’avec tout ça on ne profite pas d’Antigua.

Dimanche 29 mai 2011 - 13h14
Restaurant en bord de route.
Je suis bien bien malade : la gorge en feu, le nez bouché et les frissons. Nous sommes en chemin pour le lac Atitlan, il devait y avoir une heure et quart de route mais le GPS suggérait 1 chemin plus court que la route principale. Nous l’avons pris : erreur ! On s’est retrouvé bloqués par un chemin de boue. ½ tour, pause déjeuner. Sinon, nous avons quitté nos amis policiers avec qui nous avons partagé la vie quotidienne pendant une semaine. Tous les matins, vers 5h30, 6h ils débarquent un par un, ou deux par deux, torse nu et serviette nouée autour de la taille, brosse à dents, savons…

Ça chante, ça crie, ça cause fort, ambiance internat de garçons. Ça dit bonjour poliment quand on passe. Tout ça, c’est l’aspect positif, sympathique de l’affaire et qui, à mon avis prédomine sur le reste. Mais l’autre côté de l’histoire (précisons que les sanitaires sont à 3 mètres de notre camion), nous pouvons entendre un concert de raclements profonds de la gorge suivi de crachas sonores. Une trentaine chaque matin, chaque midi…les policiers ont vraiment une bonne hygiène dentaire. La jolie belle-fille de Monique les a un peu tous affolés quand elle s’est épilée une demi-heure les sourcils en petite culotte rose et tee-shirt court devant le seul miroir des sanitaires. Un délice…

18h42 Lac Atitlan, Panajachel, hotel Tzanjuyu.
Il fait froid, un brouillard à pas voir à 30 mètres, de la bruine. Bref, c’est la déprime. Heureusement les légos de Georges sont colorés.

Mercredi 1er juin 2011 – 12h15
Panajachel – Resto El dorado –
Je ne peux pas écrire. Yannick est parti faire des courses, je suis seule avec Georges qui veut jouer puis manger, quand je lui achète des petites bananes, il les aime pas, les recrache et en met partout. Quand tout est nettoyé et qu’il est tranquille, un vendeur ou une vendeuse ambulante se pointe et ne part pas tant que tu n’es pas super ferme limite désagréable. Panajachel est vraiment vraiment trop touristique. Mais mais mais nous avons passé une délicieuse journée hier à San Pedro de la Laguna. Journée nostalgie pour Yannick puisque nous retournons là où il a vécu un peu moins de 10 mois, il y a un peu plus de 10 ans. Et je comprends bien pourquoi il est resté ici. C’est super joli et paisible.

Sur le bateau déjà Yannick s’informe. Max serait mort il y a 2 ans dans la rue. Bien triste fin mais malheureusement crédible au vue de l’état de Max, il y a 10 ans toxico et alcoolo. Puis nous longeons la laguna et les jardins potagers réguliers, les petits champs d’oignons, plantés amoureusement par une poignée d’hommes. Et le pèlerinage commence. Nous passons voir le prof d’espagnol de Yannick. Celui-ci est bien vivant mais absent. Nous repasserons. Son école a follement prospéré et est ingénieusement installée. En plein air, et à l’ombre sont réparties en différents étages, des petites cases à ciel ouvert avec dans chacune, un bureau et deux chaises pour des cours de conversation. Je dirais qu’il y en a 6 ou 8.

Nous poursuivons notre balade et nous apprenons que Max est vivant. On s’y rend sur le champ. Et quelle joie pour Yannick non seulement il est vivant mais il a arrêté la cocaïne et l’alcool et fait 100 pompes chaque matin. Il a retrouvé son corps de footballeur professionnel mais son visage est bien marqué. Il a 49 ans, 10 de plus que moi et en paraît…10 de plus parce que moi aussi je fais bien plus que mon âge.
Sa maison est resplendissante. Il nous accueille à grands bras ouverts (envergure 1m20). 2 personnes travaillent pour lui le matin, un jardinier et une femme …en or Emilia. Ce jour là, il fabrique de la sauce pistou en pagaille. Une dizaine de conserves. Max est italien. Que de bonnes choses, basilic, pignons, ail, huile d’olive…en famille nous cuisinons, mangeons…que du bon !
Retour par la lancha à Panajachel. Quelle belle journée !

Jeudi 2 juin 2011 – 13h
Chichicastenango – Restaurant « La villa de Don Tomas »
Charmant marché d’artisanat, de fruits, légumes, vêtements, bougies….petit café à la cantine. Pendant que Yannick mitraille, nous allons mettre des cierges à l’église avec Georges (une quarantaine peut-être en tout, ils les vendent par paquet). Puis rando jusqu’à l’oratoire Pascual Abaj ajul. …………………à.toi.Yaya…………
Et voilà : L'oratoire Pascual Abaj...
Tout va bien mais je suis malade comme un chien. Je me mouche chaque 2 minutes, tousse chaque 3 minutes et hier j’avais perdu ma voix. Le patron du resto m’a suggéré une soupe et une limonade chaude. C’est impeccable.

Et avec Géraldo, pas une journée sans un cafécito!


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