Honduras

Un Honduras express !!!

Jeudi 12 mai 2011 - 18h02
Playa Guayaba Dorada
Voilà nous avons quitté le Nicaragua. Le passage à la frontière a été doublement difficile : 1) une chaleur redoutable (avec un Georges qui, Dieu merci, à gros coups de chatouilles s’est endormi pendant tout le temps des démarches) et 2) vraisemblablement, au Honduras, il leur faut un papier que nous n’avons pas. Sinon très cher d’entrée ici 36 dollars + les à côtés (copies…) = 50 dollars.
Ce soir, nous avons trouvé une petite plage où une famille tient un ressort*. Il y a 4 enfants de 4 mois à 11 ans. J’entends le doux bruit des légos qui s’emboîtent et se déboîtent. La maman et l’aîné regardent un programme religieux catholique. Bien que ça ressemble à une émission de divertissement chez nous (groupe de musique « engagé » et danseurs…) ça parle aussi de multiplication des pains, poissons…
* un espèce de bar resto camping

Vendredi 13 mai 2011 - 13h15
Honduras - poste frontière avec le Salvador (déjà !!!!)
Bon, alors disons que la patronne sus nommée, croit fort à la multiplication de tout, puisqu’elle nous annonce la nuit à 100 lempiras (soit 5 ou 6 dollars), ce qui est abordable et correct compte tenu de l’infrastructure très sommaire du camping, et au moment de payer le soir, comme Jésus, elle nous annonce 300 ( 100 par personne, Georges compris donc). Soit 16/18 dollars, ce qui compte tenu du niveau de vie ici, est très cher. Du coup, je pense au jeune chanteur Mariachi qui a accompagné notre repas hier midi, et qui après avoir interprété 3 chansons nous demande 100 lempiras. 1ère fois de ma vie qu’un chanteur de plein air exige un prix par chanson. Quand on sait qu’un serveur gagne 150 par jour pour plus de 12 heures de travail, ça fait peur (voir photo dans le blog)
Ajouté à tout cela, la police qui vraiment n’arrête pas de nous arrêter, nous demande de l’argent, un soda ou une casquette.
Résultat mon Yaya veut aller au plus vite au Salvador. J’ai bien essayé de négocier en disant que tant qu’on avait pas trouvé de drapeau du Honduras pour la voiture, on restait là, ça n’a pas tenu, j’en ai trouvé un direct, hier après-midi.
Alors tchao Honduras et viva Salvador !

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