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Pensée d'ici, pensée d'ailleurs...

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Lundi 4 janvier 2010, 14h50
Campement et ailleurs
Un peu de « poésie » pour démarrer l'année... je voudrais dire...
Merci aux cousines, aux frangines et aux copines.
Merci parce que chacune vous m'avez laissé un petit bout de « vous » qui m'accompagne et me réchauffe affectivement parlant.


Passage de frontière à Ciudad del Este

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Jeudi 7 janvier 2010, 16h33
Asuncion, garage Dodge
Ca y est, on y est au Paraguay, et ça nous plaît !!! Ca grouille de vie. Le passage de la frontière a été un vrai passage de frontière, mas o menos (plus ou moins) 2h30 : ½ heure pour quitter le Brésil, 1h30 pour entrer au Paraguay. Heureusement, cela coïncidait (en partie) avec la sieste de Georges (quoique puisque les douaniers brésiliens voulaient voir georges en personne, mais finalemenent, ils ont eu la gentillesse de se déplacer pour le voir dans la voiture et la bienveillance de le reconnaître alors que 1) il dormait et 2) il a un an et demi de plus que sur le passeport.

Quand il s'est réveillé, nous nous sommes bien amusé. Ça pétait de vie. Pendant que Yannick faisait une étude anthropologique de l'administration paraguayenne (il est passé dans 8 bureaux différents) nous avons : changé de l'argent, bu deux litres de maté (5 Francs), acheté et mangé une pomme (2F), 3 petits chipas (3F) - petits pains d'almidon, de fromage et de manioc (hum délicieuso) - , acheté et mis un tee-shirt Noir et blanc Kappa à Georges (10F), puis (le vendeur de short nous ayant vu avec) un short du même coloris (5F), un cable pour tirer la voiture (70F) et tout ça en restant assis au même endroit. Avec Georges et ses petits cochons en plastique, curieux de tout ça. Les vendeurs viennent à toi, panier sur la tête ou plateau dans les bras.

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Bon Ciudad del Este, très grosse ville qui donne envie de partir, courrir. Nous traçons direction Asuncion, la capitale. Chemin faisant, nous “tombons” sur un parc avec 3 grosses piscines/rio et un grand terrain. ½ tour, pas mal comme 1ère étape au Paraguay. Effectivement ! On saute dans l'eau puis pique-nique puis rebaignade avant de dormir et douche extérieure. Parce que le Paraguay, ça nous plait mais il y fait horriblement chaud. Minimum 38°. et, à priori, c'est pire fin janvier début février : 45°. Le réveil est idyllique : ptit dej, baignade, vaisselle, rebaignade, lessive, rerebaignade et douche au rio. Ce sont 3 piscines fraîches avec alimentation / évacuation permanente au rio. Nous repartons tout propres et régénérés vers 11 heures, 10 heure locale. La route est splendide. Valonnée et colorée. Rouge, verte et bleue. Dépend de là où l'on regarde, toujours pareil. Par terre, en l'air ou sur les côtés. Nous nous arrêtons acheter du melon et des tomates aux nombreux vendeurs qui jalonnent la route. Puis pause police.

Une spéciale dédicace à Georgette !

Le vestiaire avant le bain.  Les toilettes du site.   Côté messieurs.  Côté dames. 


Ah, tiens, 1er contrôle en 2 mois et demi de voyage !!! Moi, c'est pas que ça me dérange, au contraire, c'est toujours une rencontre de plus avec des gens du Paraguay, mais j'ai une furieuse envie de faire pipi. Donc le policier nous demande nos papiers, moi, je lui demande s'il y a des toilettes dans le coin. Il m'indique le commissariat et désigne un de ses agents pour m'y escorter. Nous faisons le salut militaire au commisaire, et je suis plongée dans leur univers. Cela ressemble plus à une maison qu'à une administration, ça sent bon la cuisine. Ils nous indiquent l'adresse d'un bon resto, à 15 km de là. Cool.
1er resto paraguayen. Hôtel ALFF. Churrasqueria y cafeteria. Minutas a toda hora. Pizza y chopp. Un peu cher. 88000GS soit 88 francs. Très bon buffet à volonté. Et grillades variées à domicile avec viande sur pic.

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Et ça repart..pause à Caacupé. Yannik est mort. Sieste dans le camion. Il pleut. Georges regarde un DVD. Je pars faire ma citadine : courses / coiffeur et pédicure (c'est au même endroit) french manicure. De la tête au pied, ça me coûte 35 francs. Faut pas se priver. Et j'ai fait connaissance avec des filles du pays. Nous repartons plein de courage et de raison vers Asuncion. Pas un camping sur la route. Rien. Nada. Et, nous voilà, à la capitale, il est 20h à rechercher une bonne station service pour passer la nuit. Elles sont toutes miniatures ou situées en angle pointu, je sais pas comment expliquer, en angle obtu, et chaque côté donne sur une rue très circulante. Pas de parking. On finit par se rabattre sur une petite avec trois place de parking. Mais une terrasse sur laquelle nous pouvons pique-niquer. Hyper bruyante mais accueillante. Au réveil, ils nous trouvent l'adresse du concessionnaire.

Las brisas del mediteraneo

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Samedi 9 janvier 2010, 17h30
San Bernadino, à 45 kms à l'Est d'asuncion, dans la caravane.
Georges a fait pipi au lit. son lit, c'est aussi notre lit. Nous devions faire une balade en lancha avec nos voisins de camping, mais depuis 1 heure, il pleut des cordes. Et de plus en plus. Ça gronde. J'étais en pleine lessive (le noir, Marie-Laure) en plein air, et c'est tombé d'un coup. J'ai tout tordu et remis dans une bassine et ça se rince à l'eau de pluie.

Donc, reprenons, hier journée à Asuncion. La capitale. Pendant que la voiture se faisait réviser, nous, on visitait. Sous 44 degrés (je n'exagère pas, il y a des panneaux lumineux). Avec un enfant de 3 ans et demi. Juste l'enfer. Mais quelques bons souvenirs. La cantine du midi. En plein centre, dans un parc. Quelques chaises, deux tables. Pâtes ou riz en sauce, avec poulet ou viande. Un bon gros bout de manioc, servi avec les couverts, à la place du pain. Le tout accompagné de jus de fruit frais. 21 francs. Les vendeurs dans la rue : celle des mouchoirs à carreaux, croisé, 25 fois en 1 heure. Je me suis dit que c'était un signe. Georges saigne encore parfois du nez. Ça peut être pratique. Celle des excellents chipas (pain Mais, manioca et fromage). Celle des flûtes, sac à dos et bijoux indiens.

Retour chez le garagiste. En taxi. Très sympa le chauffeur. Il nous conseille de dormir à San Bernadino. Il y a un lac, un camping avec piscine. C'est à 45 kms. Moi, j'entends 45 minutes.
Problème de plaquettes de frein arrière. Et de triangle à l'avant. (ça c'est pour David). Nous patientons dans la salle d'attente climatisée équipée de banquette / lit pour Georges qui y fera une très belle sieste de deux heures. Résultat très décevant pour Yannick. Ils n'ont pas réglé le problème d'amortisseur, ils n'ont pas la pièce. La vitre avant, c'est même pas la peine de rêver. Et pour l'air conditionné, cela nécessite plus de temps. Faut revenir. Pourtant, l'addition est élevée. 200 euros (du coup, je reparle en euros. Mais 1 euros = 6554 guaranis. Donc, 1000 guaranis = 1 franc. Très facile à transférer dans ma tête).

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Il est 18h. Nous traçons sur San Bernadino. Façon de parler. C'est la sortie d'usine. Faut une heure pour quitter la ville. Et une autre pour traverser les deux villes suivantes.
Georges est infernal. Il a faim. Il est 19h30 ici, mais 20h3O à notre horloge biologique. Arrêt pizza et empanadas et ça repart. Nous finissons la route, il fait nuit. Très mauvais pour repérer un bivouac. Je dors assise dans la voiture, Georges sur mes genoux. Les pistes sont cabossées. Je sens bien, très bien même qu'il n'y a plus d'amortisseurs à gauche. Yannick trouve quand même un petit coin de paradis au bord du lac. Georges est chaud. Thermomètre indique 38°5. Il refuse de prendre le doliprane en sachet. On n'a plus de sirop. Dodo.

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Vendredi – levée aux aurores. Georges n'a plus de température. Cool ! Nous arrivons très tôt au camping. La piscine est adorable de petits recoins, bancs, parasols...pour se reposer mais l'eau est trouble. Notre 1ère baignade – avant le nettoyage sommaire du propriétaire se fera en compagnie de deux petites grenouilles. Georges a perdu un petit crocodile en caoutchouc. Impossible de le retrouver. 2m10 de profondeur. C'est trop trouble. Je n'arrête pas de plonger pour le retouver. En vain. Je commence à force à avoir mal aux oreilles mais j'ai trouvé deux pièces de 1000 guaranis.
Je m'embrouille un peu avec le dueño, proprio. C'est la 1ère fois que Georges paye un camping. C'est cher et c'est sans doute le camping le moins bien entretenu que nous ayons connu. Les prix sont indiscutables. Nous pouvons partir si nous voulons. Mais bien-sûr ! Yannick se fait une journée déprime dans le hamac. Il est très déçu de la journée d'hier. Nous n'avons rien réglé / la voiture et on avait oublié de prendre des DVD pour tester.

Georges, lui, est aux anges. Nous avons des voisins ADORABLES, paraguayens plus ou moins.
Elle, Lucianne, 34 ans, est moitié brésilienne de père et moitié bolivienne de mère.
Lui, José-Manuel, 54 ans est 100% chilien. Leurs 3 enfants (diego, 9 ans ; Christobald, 5 ans et Alphonsine 3 ans et demi) sont tous paraguayens. Georges a des nouveaux potes. Il ne parle plus de Norea et Matteo. Ils sont très accueillants et super équipés : un énorme camping car climatisé, 1 tente igloo, 1 voiture, une remorque, une moto, deux quads, une mini-piscine en plastique...euh...un bâteau....Georges a déjà eu droit à deux balades en quad.
Avons dégusté en soirée avec eux (+ le proprio...) un excellent vin chilien dans des verres ad hoc.

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Dimanche 10 janvier 2010, 9h40
Camping “Brisas del Mediterraneo”.
Tout va bien ! Il y a une légère brise. Georges joue dans le camping car des voisins. Chaque fois que je vais voir, si il ne dérange pas, elle me dit toujours avec un très grand sourire chaleureux “juegando” “ils jouent”, comme si elle en était ravie. Lui, seul blondinet parmi des bruns peux mates, est comme un pape. Tous sont adorables avec lui. Sinon, ça y est nous ne sommes plus au Brésil. Il n'y a plus de miroir partout (pour ceux qui se souviendraient). Sinon, il y a une chose similaire en Uruguay, au Brésil et au Paraguay c'est leur pharmacie. Elles sont en grand nombre ici, à chaque coin de rue ou presque et elles ne vendent pas tout à fait les mêmes produits qu'en France. Il y a certes un ptit rayon médicament (un 6ème environ) mais le reste peut paraître incongru (quoique) : un gros rayon de bonbons, chocolats...(sans édulcorant, les vrais qui carient bien les dents et tout), un énorme rayon parfumerie (ça c'est comme en en France), un autre assez conséquent de jouets pour enfants mais elles peuvent vendre aussi du miel, des tongs, des bijoux......

Lundi 11 janvier 2010
Camping du lac de San Bernadino -
venons de faire un tour du lac en Lancha. Georges était plus intéressé par le sifflet de son gilet de sauvetage, puis par un tournevis trouvé sur le sol du bâteau que par le paysage en lui-même.
Il fait une chaleur épouvantable. Suons à grosses gouttes. Ai-je dit sinon que dans ce camping, sur le chemin qui mène à la piscine, il y a un énorme manguier à maturité. Il est arrivé une paire de fois comme dirait mon non-ami JP (de la MJC) que juste au moment où nous arrivons une tombe, on l'attrape et on la mange sur le chmin restant. Là, je me dis et je dis à Georges qu'”on a la belle vie” et il me dit toujours que oui.
Nous partons tout à l'heure pour Asuncion avec nos nouveaux copains qui vont nous présenter leurs mécanos. Ce camping est bien trop cher. Nous repartons avec deux chaises publicitaires et un seau pour contrebalancer ces pix exhorbitants = 110 francs la nuit !

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Mardi 12 janvier 2010, 11h21
Asuncion – Quartier Cristobal - Casa de nos amis José-Manuel et Luciane
Nous voici hébergés au Paraguay. À découvrir leurs us et coutumes (Chili, Bolivie, Brésil et Paraguay): Les enfants (au nombre de 3) mangent si ils le désirent Les enfants dorment si ils l désirent (celle qui se couche le plus tard, c'est la petite dernière, qui a l'âge de Georges, vers 23h, minuit.)Le personnel mange en même temps et la même chose. Quoi ? Pollo a la plancha, tapa assada (viande grillée), empanadas chiliens, croques-monsieurs (ça c'est moi)...... Des jus de fruits naturels à profusion (orange, ananas, mangue...), et tous les soirs ou presque c'est “petit dej amélioré” : thé, pain grillé, beurre, fromage, confitures... Georges est super content mais demande de temps en temps “Mais pourquoi on déjeune tout le temps ici ?”

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Mercredi 13 janvier 2010, 16h41
Même endroit, chez nos amis
La voiture est retournée au garage se faire mettre des lamelles pour soulager les suspensions. En gros, de ce que je comprends : nous avions l'air bag de l'amortisseur gauche cassé. Alex, l'autrichien, nous a retiré la pièce. Ça soulage mais le temps de trouver un mécano, nous avons pris des pistes défoncées et encore des pistes défoncées qui ont eu raison de l'amortisseur droit qui a percé. D'où l'affaire des lamelles. C'est Yaya, aidé de José-Manuel, qui se charge de ça. Moi, pendant ce temps -là, je reste à la casa (ça change), je m'occupe de mon fiston et sympathise à grand S avec Luciane. Qui est comme moi passionnée de danse. Sommes allés à un cours ensemble hier soir de danses latines. Extra. Et je pèse ces lettres. Salsa, meringue et chacha. Je pense à Denis Moreau, et je lui dis Merci. Il m'a donné des bonnes bases qui me permettent d'être à l'aise. Après sommes allés au Mac Do pour les 4 ninos, puis chez Pizza Hut pour les 4 parents.


Aujourd'hui est arrivée la nièce de José-Manuel et son novio (amoureux). Alors grande assada et tout le toutim. Que de gentillesse ! Moi, je suis explosée de fatigue. J'écris un peu pour Nat qui a besoin de nouvelles pour sortir de la médiocrité qui règne désormais sur son lieu de travail. Je vais me baigner (parce que oui, en plus ils ont une piscine) pour voir si ça me soulage et me réveille.

Jeudi 14 janvier 2010, 9h07
Au petit paradis de nos amis...
La voiture sera prête à 10h30. Après vamos a ver le problème de climatisation.
Petit point lecture. Après 3 mois de voyage, j'ai lu les 4 livres que j'avais emmené et j'entame le deuxième de Yannick (qui lui en a lu aucun). Et début janiver, j'ai ouvert mon livre agenda Yoga. Je suis trop contente. Chaque jour une leçon. Parfois c'est théorique d'autres fois pratique. J'ai décidé d'écrire dans ce journal, chaque jour, un des 5 fondements puis une des 5 recommandations. Chers internautes, ce qui est bien avec la lecture, c'est que si ça vous saoûle vous pouvez sauter !

YAMA = se purifier
1) Ahimsa : lorsque la non-violence règne dans nos pensées, dans nos paroles et dans nos actes, nous sommes en paix et la faisons règner autour de nous.

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Sinon, notre immersion totale dans une famille, me fait prendre conscience des non-progrès que nous avons faits en espagnol. Surtout moi. Parce que Yannick s'il lit pas de romans, révise son espagnol quand il a un peu de courage le soir. Pour ma part, au mieux je conjugue le verbe au présent, au pire je le lache à l'infinitif. Et il y a plein de mots courants qui me manquent (genre souvent, déjà...). Du coup, j'ai aussi décidé de glisser un nouveau mot d'espagnol dans ce diaro (journal) chaque jour.
Souvent, se dit a menudo, qui veut dire fréquemment. On peut dire aussi “en général”, qui veut dire généralement. Ça, je devrais le retenir.
Déjà, se dit Ya. Ça me va !

Vendredi 15 janvier 2010, 10h15
Chez nos amis... on a la belle vie!
2ème fondement du yoga – Yama
Satya – penser, parler et agir dans la vérité élève et purifie l'âme.
Mot du jour : le bruit = el ruido ; hacer ruido = faire du bruit
ex : georges hace mucho ruido ! No te molesta ?

Samedi 16 janvier 2010
Toujours même endroit, au bar n°2, ils en ont 3.
Yannick est total bloqué du dos. J'ai Georges à quasi temps plein, donc j'ai écrit 4 lignes hier et j'essaie en parallèle de taper ce que j'ai déjà rédigé.
Que dire ? Sommes retournées hier avec Luciane à la danse latine. Nous avons adoré et je pèse...
Le prof Alfredo est très charismatique. Avons fait la fiesta, hier soir, entre adultes. Georges était gardé par leur lingère, Lucie, leur baby sitter attitrée. La seule en qui Luciane ait confiance. Elle est hyper flippée. À chaque fois qu'elle prend la route (même pour aller au supermercado du coin), elle allume une bougie dans un petit autel qu'elle a fabriquée chez elle et embarque un santon avec elle. Elle m'en a offert un en partant. Ainsi que de l'eau bénite. En fait, après discussion avec elle, elle est traumatisée. Sa mère est morte alors qu'elle avait 7 ans d'un accident de la route. Son père s'est remarié, a refait sa vie et l'a abandonnée. C'est sa tante, la soeur de sa mère qui l''a élevée. “Bref”, nous sommes allés dans un succulent resto péruvien puis dans un bar bohémien. Ça fait du bien, 1ère fois en 3 mois de voyage, que nous prenons du bon temps sans Georges. N'empêche que je n'ai pas pû m'empêcher de me faire un flippe du genre : “ Si il nous arrive un truc, Georges 3 ans et demi, tout seul au Paraguay”.

Autre fait notable aussi chez eux, c'est qu'ils n'informent pas les enfant qu'ils sortent. Sinon,, ils voudraient venir avec eux. Alors, ils leur font croire qu'ils vont rester. Ils font semblants de manger (thé + tartines), font semblant de se coucher (mettent leur pyjamas...) et quand les petits dorment ils se préparent et sortent. Moi, j'ai plutôt tendance à informer Georges, si il se réveille dans la nuit et ne nous trouve pas, la Lucie ne parle pas français et Georges plutôt limité en espagnol. Donc, j'informe Georges, je le lui présente Lucie et du coup, je mets 1h30 à endormir Georges qui veut aller au resto avec nous.
Sommes rentrés à 2h30 du mat, levée (moi seulement...) à 6h35 avec Georges.
Stop, José-Manuel, m'interpelle : c'est un français qui a gagné le Dakar à moto...Cyril Déprez. Il parle super bien espagnol. À ce propos, le mot du jour sera : peut-être se dit quizas. Quizas no vengo, peut-être qu'elle ne viendra pas.

Un peu plus tard, après la douche de Georges et la mienne. C'est toujours un peu du sport. Il ne veut jamais y aller, il ne veut jamais en sortir. Toujours quelques minutes terribles, où il crie, hurle, ne veut pas se mouiller les mains....
Et ses bêtises ? Ça fait longtemps que nous n'en avons pas parlées. Peut-être parce qu'il en fait moins. Ou que nous sommes blasés. Donc, ce matin levée 7h moins le quart. Je me lève, il veut déjeuner biscottes et tout le toutim. Despues (après), Yannick lui met un petit DVD pour se recoucher un peu...quand je reviens, il est toujours devant tranquille. Je me dis “cool”. Je déjeune à mon tour et quand je vais ensuite aux toilettes, je vois qu'il a fait caca dans son pot. Je me redis “cool, il est grand et autonome.” mais, quand moi-même je vais aux toilettes, que j'ouvre le couvercle je m'aperçois qu'il a entièrement déroulé le papier toilettes et l'a mis dans les WC, le petit carton en prîme à la fin. Alors même que, depuis 3 mois, le papier se met dans une corbeille à côté. Pour ne pas boucher, poluer...et il le sait très bien.

Il y en a plein ici...

3ème fondement du yoga !
Asteya : il existe une place merveilleuse pour chacun de nous, abstenons nous de désirer celle du voisin.

16h08 estudio de danzas Sussy Sacco.
J'attends mon 3ème cours de danse, je suis ravie. Crevée mais ravie. Alfreso est un ancien danseur contemporain, 20 ans dans la compagnie de José Limon. Il a 48 ans, il en paraît 30.

Dimanche 17 janvier 2010, 15h57
Table ronde blanche en fer forgé cerca la piscina.
En référence à Zebda...
Le bruit : celle de la cascade qui donne sur la piscine + Diego, le fils aîné, (qui aime l'eau autant que moi) qui saute dedans à intervalles très réguliers et très fréquents (je suis de surveillance) + quelques oiseaux
L'odeur : une très forte, celle de la mangue. Une autre sorte que celle du camping pour ceux qui lisent chronologiquement. Elles sont plus orangées, plus charnues, moins filandreuses et donc plus délicieuses. Le manguier m'assure l'ombre. Quelques une sont à terre. Quel gachis ! Plus exactement, ça sent le confit de mangue.

Sinon, avons passé un dimanche matin typique de la famille Castro ( c'est leur nom) : cinéma à 11h30 “la princesse et le crapeau”accompagné de pop-corns et de coca suivi d'une churrasqueria gargantuesque. On s'en est mis plein la panse. Et comme en France, après le repas, ils ont dit “ce soir on ne mange pas.”. Et, comme en France, le soir, nous avons mangé.

Une pensée pour Awa

Lunes 18 janvier 2010 – 13h50
Table peau de vache avec chaises assorties - Casa Castro
Moi aussi j'ai mal au dos.
Fondement 5 – Aparigraha. Marcher en droite ligne rend la route visible, les chemins de traverse conduisent aux égarements.
Bon, ok, ça tombe bien, José-Manuel nous conseille de prendre la ruta uno. On va la prendre directo.

À ce propos, 4ème fondement : Bramacharya
La nourriture et le sexe font partie des besoins essentiels, il est bon de les contrôler.
Et le mot du jour : la confiance, se dit la confianza. Avoir confiance en : tener confianza en. Faire confiance : confiar en.

Mot espagnol : sage 1) avisé : sensato, sensata
2) obéïssant : bueno, buena. On devrait pouvoir retenir celui-là.

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Suis retournée à la salle de danse, pour un cours de tango. Débutant. C'est très lent. Le prof m'a félicitée. Je crois que je suis prête pour Buenos Aïres...pas toi Yannick ? Juliane doit venir me chercher après la messe. Elle aura un peu de retard. Pas grave en attendant il y a un cours de danse latine avec un autre prof, Natalia. La petite copine du prof de tango, José-Louis, qui lui-même est un fils de la directrice de l'école, Sussy Sacco. Au total, j'ai pu danser dans cette école du tango, de la salsa, du chacha, du meringue, du fox-trop et de la chacata (danse centre américaine). Georges arrive, je ne pourrais pas retranscrire le cours de tango. Mais ça intéresse qui ?

Mardi 19 Janvier 2010
Table vache....
Ultimo dia con la familia. C'est vraiment une famille d'adoption. J'ai de la peine à les quitter. Tous vont me manquer. José Manuel et son entousiasme ; Luciane et son sourire ; Diego et nos baignades ; Cristobal, celui du milieu, le caliméro comme Lolo ; Alphonsine, la petite princesse noire ; Jessica et sa discrète efficacité ; Carlos, carlito et sa polyvalence. On va se retrouver entre Nous, et entre nous et ça fait pas beaucoup. 3. ça donne envie d'avoir d'autres enfants. Minimum 2.

Les 5 fondements du yoga sont terminés, passons aux recommandations. N°1 : Shaucha. Entretenir son corps est un devoir. Cultiver son esprit est une qualité.
Mot du jour : Entonces veut dire alors. Utilisé à tout va ici notamment en début de phrase pour introduire.

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Mercredi 20 janvier 2010, 9h59
Parking du camping (notre camion ne rentre pas dedans) du parc naturel d'YBYCUI – à 100 miles d'Asuncion, soit 160 kms.
Ça y est, chacun pour soi est reparti dans le tourbillon de la vie...Georges a beauoup pleuré ce qui rendait les photos de groupe du départ, très pénibles. Mais les enfants sont les enfants, avec quelques p’tits bonbons, on y est parvenu. Eux (les amis) partaient vers San Bernadino où nous nous sommes rencontrés, ruta dos. Lui, Georges voulait grimper dans leur voiture et nous avec. Il nous tirait le bras et pleurait à chaudes larmes. Terrible ! Et régulièrement dans la journée, il lançait “moi de toute façon (c'est sa nouvelle expression) je veux voir Diego, Alphonsine et Cristobald !!!”. Ceci dit, en arrivant ici hier soir, un comité d'enfants nous est littéralement tombé dessus. “C'est la 1ère fois que vous venez ici ?” “Bah nous c'est la 2ème fois! “Nous ça fait 4 ans ... “. Ils ont voulu faire des photos du véhicule. Je leur ai pris l'appareil, et j'ai fait 24 photos de l'intérieur (le frigo, le lit et tout le tutti cuanti). Allons explorer ce jour, ce lieu. Cascades, rio, mirador et plus encore.

2ème recommandation : Samtosha – à force de vouloir acquérir davantage, nous oublions de nous réjouir des bienfaits à notre portée.
C'est ce que je ai dû dire 50 fois à Georges cette semaine qui trop souvent voulait précisemment le jouet avec lequel les 2 autres jouaient. Et réciproquement remarquez. Est-ce si profondément dans la nature humaine ? Regarde et réjouis-toi de ce que tu as toi, pas ce que tu n'as pas, ou ce que les autres ont.
Mot du jour : Rester - 1) Pour un lieu, se dit quedar-se. 2) subsister se dit quedar 3) continuer à être se dit permanecer. Il n'en reste que deux, no quedan mas que dos. Excusez ces digressions linguistiques mais j'adore ça, ça me fait réviser et vous pouvez toujours sauter.

Vers 19h30, dans la maison mobile
L'eau chauffe pour les traditionnelles pâtes à l'ail et à l'huile d'olive. Georges est dehors sur la petite table basse bleue entouré des deux frères Frédérico et Fabrizio, 9 et 7 ans, Nestor 9 ans et sa cousine Mélissa, 6 ans et de sa préférée Touti, 10 ans. Ils jouent tous au légo (remerci Jeanne et Simon, Georges s'en sert tellement que certains bonhommes ont les yeux effacés).
Yannick tranche paisiblement l'ail. Avons fait ce matin une délicieuse randonnée ; chemin gentiment escarpé, des lianes à qui mieux mieux, des p’tits rios à traverser et de très belles cascades... Difficulté 1, en tong - 2, je me suis encore fait piéger, à me retrouver à randonner en minijupe (trop serrée pour faire de grands pas) et en tongs trop glissantes. Pas prévu le coup. On s'était dit, juste une petite baignade au rio ce matin...mais ça comporte au moins 2 avantages, le 1er est de marcher au même rythme que Georges et le 2ème c'est d'avoir une raison acceptable pour descendre doucement quand j'ai peur. J'ai toujours le vertige de moi-même...

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Jeudi 21 janvier 2010, 15h08
Parc national d'YBICUI
3ème recommandation yoga – Tapas : la volonté et la joie d'exister sont nos meilleurs partenaires pour accéder à la réussite spirituelle.
Mot espagnol : talbes (que les gens emploient très fréquemment) signifie peut-être (ah tiens, comme Quizas, ce n'était pas indiqué dans l'autre sens).

Les femmes ici avec qui je fais la vaisselle, la lesssive, à qui j'achète des choses sont extrêmement aimables et curieuses. Elles posent beaucoup de questions et ponctuent leur écoute de la réponse par des « oh mija! » (« oh regarde », genre « oh, comme c'est intéressant ce que tu me dis là ! »). et, quand elles sont d'accord avec toi, elles s'exclament « verdad que si ! » (littéralement, « la vérité que oui », genre « oui, c'est bien vrai ce que tu racontes là »). et, inversement, quand elles te racontent un truc, elles demandent « verdad ? » (genre, « hein, c'est pas vrai ce que je raconte ?), alors moi je réponds super contente « verdad que si !!! » alors que souvent j'ai pas tout compris. Sinon, ça y est les miroirs ont disparu, nous ne sommes plus au Brésil.
Encore un petit coin de paradis ici : ce matin vidange du camion, baignade et toilette de Georgio au rio. Que bonito !

21h et quelques...
Cette aprem, rando. Petit chemin ombragé gentiment escarpé : étroit et vert. Des lianes, des racines, des cailloux et de l'eau : des cascades, des rios, des flaques d'eau. Que du beau ! 2 baignades et plein de rigolades !

Vendredi 22 janvier 2010 – 8h57
Ybycui, dehors, à l'ombre du camion.
Les nouveaux mots de Georges appris à Ybicui avec ses amis : un éléphant, un elefante ; un tigre, un tigre ; un crocodile, un cocodrilo ; un ours, un oso (ours en peluche, oso de peluche) ; un hérisson, un erizo ; un cochon, un cerdo ; une coccinelle, una mariquita.
Recommandation 4 – Svadyaya : le sens de la vie repose sur la connaissance de notre nature véritable. L'étude, la réflexion et la compréhension nous y exercent.

Ce camping a une épicerie dénommée la cantina qui prépare les meilleurs empanadas mangés à ce jour (viande hâchée 1er choix, oeufs frais maison, oignon et coriandre). La cuisinière prépare aussi des sopas (voir infos pratiques) et de délicieux chipas. On se régale.
Yannick s'est fait « attaqué » par un espèce de frelon, grosse guêpe en voulant la photographier. Il est content, il en parle tout le temps.

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Samedi 23 janvier 2010, 14h48
Ybicui
Ah, quelle chaleur ! Les mots du jour ça pourrait être, ceux de Georges. Les phrases improbables qu'ils inventent toute la journée. Il joue avec le casier à légumes avec ses animaux dedans. Il secoue le panier et lance « c'est la prison qui bouge parce que y'a des lapins qui sautent... » « ah bah oui, normal. »

Recommandation 5 : Prier c'est rechercher en tout être, en toute chose une lumière, et la contempler.
Mot du jour : souffrant se dit indispuesto. Enceinte se dit embarassada (sans commentaires).

2 moments intéressants et charmants :
1) Hier matin, à la vaisselle, je demande à deux femmes si on peut aller aux autres cascades en 2X2. Elles me répondent : « non, c'est difficile, il y a des côtes, des virages... ». « et camper là-bas c'est possible ? » « oh non, pas possible pas sécuritaire... ». A ce moment, un homme sortant des douches intervient : « si c'est possible d'y aller, si c'est possible d'y camper...tout dépend de ce que l'on attend d'un campement. Bien-sûr il n'y a pas de douche... ». Là-dessus je rentre à notre campement, je fais part de cette discussion à Yannick et je lui dis qu'à mon avis, si tu poses la question à des femmes, elles te disent que ce n'est pas possible et si tu la poses à des hommes, ils te répondent « pas de problème. ». Nous décidons donc de refaire le test, de demander à un homme et à une femme.

On a pas eu le temps. Un quart d'heure après, une enfant de 10 ans Mayra, avec qui Georges a déjà joué, arrive et nous dit que son père va aux cascades et nous y emmène. Son père, ce n'est autre que le mec sortant des douches...INCROYABLE ! C'est typique de ce qui nous arrive depuis que nous sommes au Paraguay. Les gens sont extrêmement serviables et aimables. Je pense que je vais avoir du mal à quitter ce pays. Nous voilà embarqués à l'arrière d'un pick-up rouge, Volkswagen. Deux devant les parents, 6 derrière (4 enfants + nous). ½ heure de route, puis ½ de balade en plein cagna et deux heures de bonheur en famille aux cascades et au rio. Puis re ½ de balade et re ½ de pick-up. Ils sont tous ADORABLES !!! Muchas gracias Gustavo (tiens encore 1), Make, sa femme, Mayra et Mélissa, leur 2 filles et Nestor, le cousin.

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2) Ce matin, balade au mirador : vu l'expérience de la veille, plein cagna mal-équipés, nous partons tous 3 chapeautés et crémés de la tête aux pieds. D'un bout à l'autre, le chemin est ombragé du coup. ½ heure pour arriver à un point de vue, mais attendu que 1) il n'est pas exceptionnel et 2) le chemin se poursuit derrière, nous nous disons que ne n'est pas peut-être pas ça le mirador. Donc nous continuons. Le chemin est très escarpé, Georges fatigué. Nous croisons un autochtone portant un gros sac sur l'épaule qui nous conseille de faire ½ tour. Nous obtempérons mais nous nous perdons au retour. Et Georges est maintenant très fatigué. Et, manque de bol, nous avons perdu notre seule gourde en chemin....tout va mal...mais tout est bien qui finit bien : nous retrouvons le chemin et la gourde. Nous filons au Rio parce que toute cette petite histoire se déroulait sous 36°.

Lundi 25 janvier 2010, 7h50
Villa Florida, en pleine pampa.
Camping, Cabana Centu-Cué
Petit lieu exquis et bucolique peuplé d'oiseaux, de vaches, poules, coq, dindons.... le lac, le rio, levée du soleil sur l'eau. Que c'est beau ! Yoga dans un cadre idyllique de 6 à 7 heure locale. Un régal. Sommes partis du paradis Ybycui hier matin. Devions y rester normalement qu'un ou deux jours, mais c'était tellement beau et idéal avec Georges que tous les jours nous nous disions « oh, on part demain... » pour finir et rester une semaine ou presque. Nous avons alors pris de très belles pistes pour rejoindre d'autres cascades que nous n'avons jamais trouvées. La route était particulièrement déchiquetée, avons mis 3h30 pour parcourir 70/80 kms.
Dans ce camping, une magnifique piscine mais vide et remplie de déchets et vieux feux. Une plage à 10 minutes à pied (20 avec Georges) mais l'accès est très gadoueux et il y a un courant très fort. Un bon petit resto, milanaise de poisson et riz au fromage sans maïs. Nous décidons donc de reprendre la route le matin même.

Mardi 26 janvier 2010, 8h32
Ayolas, centre social et sportif.
Dans un mois, Georges aura 3 ans et demi. Mais, tellement on vit 24 sur 24, 7 jours sur 7 ensemble que j'ai l'impression que ça fait 3 ans qu'il a 3 ans.
Après avoir cherché deux heures durant la camping d'Ayolas, nous sommes « tombés » sur ce centre social et sportif. Quelques rapides démarches ont permis d'avoir l'autorisation de dormir ici. C'est splendide. Vue sur le rio, qui est, paraît-il très dangereux. Mais avec une piscine olympique en plein air surplombant le rio. À côté des sanitaires, très pratique. À notre droite, un terrain de volley. Nous avons eu droit à un petit spectacle hier soir avec une bande de 13-17 ans. Il y en a énormément au Paraguay des terrains de volley. + que des terrains de foot. Faut que je demande à mon oncle Michel, ou à mon cousin Marc ou encore à mon pote Rémy si les paraguayens sont forts dans ce domaine. En plus, il y a un bar-resto bueno. Mais que demande le peuple ? Rien ! Surtout ne changez rien !

Nous aimerions bien trouver un vrai camping pour se poser, faire le site et les lessives avant de quitter le Paraguay. Mais on en trouve point.
Mot du jour : un bilan de santé se dit un chequeo (ne vous inquiétez pas, c'est pour chambrer yannick qui souffre encore de ses piqûres de frelons géants...) et piqûre se dit una picadura.

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Mercredi 27 janvier 2010, 22h20
Parque Manantial – Hohenau – Itapùa – Ruta sexta (6), km. 35.
Ayolas / Encarnacion = 100 kms = 3 heures !!!
En quittant Ayolas ce matin, 2 options s'offraient à nous. Tout droit, la route nationale ; à droite, la piste grise de cailloux. Je m'entends encore dire à yannick : « prends à droite ! » mais pourquoi ? que des cailloux donc, du gris et un monticule à droite qui nous cache la vue sur le rio. Ça n'en finissait plus. On avait presque plus d'essence...
Là, je repense au fondement 5 : marcher en droite ligne rend la route visible, les chemins de traverse conduisent aux égarements.
En vrai, je me plains mais c'était juste après un copieux repas du midi au resto bueno (poissons à la poêle, frites, manioc, poulet al horno (au four)) donc j'ai dormi au moins la ½ du chemin.

Quand, enfin, nous avons retrouvé le goudron, avons vite fait le plein d'essence (où nous avons failli acheté un p’tit vélo à roulettes pour Georges mais il était trop petit) et dégusté une glace maison dans une petite heladeria de campagne (9 francs = 2 glaces, un coca et une eau gazeuse). En prime, le proprio m'a rempli ma thermos d'eau caliente gratuitement. Il a refusé mon paiement.
Mots du jour : helado, helada, adj. glacé(e). n.m. Une glace. Quedarse helado, avoir un choc Que nous pourrions traduire littéralement (puisque récemment on a vu que quedarse signifiait rester) par rester glacé alors que chez nous rester de glace, de marbre signifie un peu l'inverse.

Sinon, Encarnacion est une grande ville frontière assez effrayante quand on arrive le soir, avec la fatigue....du coup, nous sommes allés dans un parque à 35 kms de là que Mathilde (de Foz d'iguaçu) nous avait fortement recommandé. Et là, c'est top. Très grand terrain avec ferme et animaux en liberté. Très grande et belle piscine, élue la plus propre de ce début de voyage. Les proprio et fils de proprio bossent beaucoup et tôt. Ils sont tous blonds aux yeux bleus.

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Samedi 30 janvier 2010, 9h19
Parque Manantial, terrasse de la piscine.
Je n'écris plus parce que je tape tout. Le 5 février, nous devons avoir quitté le Paraguay, date d'expiration de notre visa. Nous profitons donc de ce cadre splendide et paisible, de l'électricité et de la WI-FI pour finaliser le site et le mois au Paraguay. En plus (ou plutôt en moins) ils ont une énorme machine à laver de 15 kg !!! Pour 15 francs (soit à peine 2 euros cinquante), ils te lavent, sèchent et plient 15 kgs de linge. IncroYABLE !
Sinon, ça fait deux soirs de suite que nous tentons d'aller visiter des ruines jésuites. En vain. Il y a toujours un problème. Ce soir, on espère bien y arriver au coucher au soleil.

Sur quoi, nous partons enfin visiter les ruines jésuites (que j'ai trouvées très jolies et Yannick pas exceptionnelles, ça doit vouloir dire la même chose. Georges lui, promenait son nouveau tigre dedans, il était super content et a trouvé que nous partions trop tôt). Sommes allés au p’tit resto du camping ensuite et le soir très tard alors que je dormais, et Yannick, le pauvre, planchait dehors sur le site, est arrivé le patron du camping. Il s'inquiétait de savoir si nous n'étions pas trop dérangés par tous ces gens d'un seul coup. Là-dessus, il dit « vous êtes ici chez vous, c'est votre maison. Plus la peine de payer sauf la cantine bien-sûr. Nous considérons que vous êtes dérangés alors.... ». IncROYABLE ! Nous avons du mal à y croire et lamentablement nous cherchons une explication rationnelle à cette générosité (désir que nous parlions bien d'eux sur le site......). Pourquoi ne pas accueillir sans médire ? Pourquoi être soupçonneux de gens généreux ?
Pour conclure, nous souhaitons revenir au Paraguay après l'Argentine et le Chili, avant d'aller en Bolivie.

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Sur quoi, nous partons enfin visiter les ruines jésuites (que j'ai trouvées très jolies et Yannick pas exceptionnelles, ça doit vouloir dire la même chose. Georges lui, promenait son nouveau tigre dedans, il était super content et a trouvé que nous partions trop tôt). Sommes allés au p’tit resto du camping ensuite et le soir très tard alors que je dormais, et Yannick, le pauvre, planchait dehors sur le site, est arrivé le patron du camping. Il s'inquiétait de savoir si nous n'étions pas trop dérangés par tous ces gens d'un seul coup. Là-dessus, il dit « vous êtes ici chez vous, c'est votre maison. Plus la peine de payer sauf la cantine bien-sûr. Nous considérons que vous êtes dérangés alors.... ». IncROYABLE ! Nous avons du mal à y croire et lamentablement nous cherchons une explication rationnelle à cette générosité (désir que nous parlions bien d'eux sur le site......). Pourquoi ne pas accueillir sans médire ? Pourquoi être soupçonneux de gens généreux ?
Pour conclure, nous souhaitons revenir au Paraguay après l'Argentine et le Chili, avant d'aller en Bolivie.

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