NOS DERNIERES NOUVELLES NOS VIDEOS INSCRIPTION NEWSLETTER PLAN DU SITE FAQ FORUM LIVRE D'OR

Argentine, le retour

Argentine, jamais 203

Chili, nous revoici !

Jeudi 29 avril 2010 - 18h41
Frontière côté Argentine.
Simple formalité
17h41 (1 heure de moins ici ) - Chili, parc national Villarica, IX région, Araucania
Je suis contente de revenir au Chili mais j’ai un vrai pincement au cœur de quitter Junin de los Andes. 6 jours de bonheur qui ont fini en apothéose hier soir : classe de tango de 20h à 22h où j’ai retrouvé des « amis » du dimanche précédent, ravis de me voir et me le manifestant. Très bon cours et gratuit, bonne surprise. Et de 22h à minuit, cours de danses folkloriques où pareil les gens étaient ravis de me revoir (et moi donc!) et parmi tous ces gens, bien 2 ou 3 hommes, 3 ou 4 femmes avec qui j’aurais volontiers développé une amitié.

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

18h13 - Dans la voiture. Affreux, Georges qui court partout au poste chilien, qui veut aller sur le tapis roulant de contrôle de marchandises, qui s’énerve et finit par saigner du nez, toujours de préférence quand il a un tee-shirt blanc pourvu qu’ils nous prennent en pitié et nous laisse passer vite fait. Sinon, la route est sublime, les paysages splendides : forêt verte jaune orangée rouge et montagne enneigée. Très très belle fin de journée. Le soleil va bientôt se coucher.
18h24 - Le douanier fouille l’arrière. Georges est capté par Madagascar et moi, je fais une étude de texte d’un article du journal en espagnol : « La danza y el baile como inclusion social » et « Bailar para relajarse ».
18h26 - Ca rigole pas ici, Yannick descend les bagages (1ère fois en 6 mois).
18h31 - Ouf, il n’a pas regardé les bons sacs. Contrôle serré mais rien de confisqué. Ni les steaks hachés ni le fromage et les pommes.
22h47 - Dans la maison roulante. Ça y est, avons trouvé un beau spot pour la nuit. Le lac, auprès d’un arbre, lui-même cerné par deux barques retournées blanches et bleues. C’est merveilleux. C’est la pleine lune ! Ah, voilà pourquoi Georges est exécrable, Yannick irritable et moi, susceptible. Ambiance électrique ce soir dans la jungle family. Mais là, après le repas, avons mis le petit en pyjama, avons roulé pour chercher le bivouac et il s’est écroulé.

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

Vendredi 30 avril 2010 - 11h18
Pùcon
38 ans. Bon voilà. 1er cadeau du jour, Yannick qui après m’avoir rapidement mais joyeusement chanté bon anniversaire, me tend le pot de Georges rempli de cacas à vider et à nettoyer dans la rivière. Merci. Mais vraiment le site où nous dormons est ravissant. Le lac, les canards, la vaisselle à la rivière. Ça me va.
11h51 - Pouah, ça fait un drôle d’effet…je voulais appeler mon père et ma sœur qui lui rendait visite aujourd’hui et 1) suis tombée sur sa femme 2) elle était en train de le doucher 3) elle m’a froidement dit de rappeler. Faut que j’éclaircisse ça ! Mon père ne se lave pas seul ? J’avais même pas pensé à cela. Le 10 mars il avait récupéré 80 % donc je pensais que la toilette en faisait partie…

15h44 - Bar Trawen. J’ai un petit coup de blues : reste de pleine lune ? 38 ans loin des miens ? Pas de muguet demain ? Ou cet échange de 2 minutes avec ma belle mère ?
23h40 - A la maison… Ai eu ma sœur au tel, qui me dit que si si mon père peut se laver seul et qu’il parle d’aller à l’île Maurice au mois d’août. Je trouve ça plutôt bien, ça peut lui faire un moteur, une carotte dans la grisaille de sa rééducation.
Minuit - Bon, je n’ai pas eu de gâteau d’anniversaire mais un volcan en activité, en pleine nuit. Le 1er de ma vie. Ça donne envie de s’en approcher et de souffler dessus pour attiser la lumière.

Dimanche 2 mai 2010 - 8h
Victoria, 600 kms au sud de Santiago du Chili !!
Station service Pronto - Copec
On a bien gagné 10 degrés. Même pas eu froid cette nuit. Et sans duvet !
13h02 - Nacimiento, restaurant « Manhattan ». Petit resto de campagne, plat unique. À nos petits soins, branchement d’un petit radiateur électrique radiant à nos côtés. Il refait froid.

Lundi 3 mai 2010 - 11h48
Nacimiento, Restaurant « Manhattan »
Voilà, sommes arrivés ici hier midi pour se restaurer rapido, et, de fil en aiguille, paso a paso, sommes encore là, 24h après, à prendre le café avant de repartir. Donc, hier midi, après le délicieux steak/frites, je demande « innocemment » à la petite fille de la patronne, Daniela si elle connaît la Cueca, danse traditionnelle du Chili. (pause Georges….)

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

15h - Café bar - Lota (45kms au sud de Concepcion)
Et oui, elle connaît très bien, elle prend elle-même des cours, et juste en face. Elle file voir la prof mais en ce dimanche, elle n’est point là. L’idée circule dans le petit café, de Xaviera sa sœur, à Marie la serveuse et voilà qu’elles poussent les tables, arrêtent la télé, vont chercher la musique, prennent des serviettes de table en guise de mouchoir, outil indispensable à la cueca et grande démonstration et leçon. Après quoi, elles ne veulent plus que nous partions (1ère fois que des étrangers pénètrent dans le bar), donc ils s’organisent, nous trouvent une ferme sur les hauteurs de Nacimiento pour que nous bivouaquions en toute sécurité le soir. Moutons, vaches, poules, oies (que Georges prend pour des pingouins), chiens et chats nous attendent ainsi qu’Emilia la duenia, adorable petite femme d’1m50. Bien-sûr qu’ils acceptent.

Ils viennent de tuer une vache, la peau sèche au soleil et ils cuisent le boudin. Ils nous en offrent une large part, que Flor la charmante cuisinière-patronne et grand-mère nous mitonne de retour au bar.

Boudins et pommes de terre à 17h30, c’est spécial mais on se régale. Je n’en reviens pas, de tant d’hospitalité et de sens improvisé de la fête (dans ce petit village qui lui aussi a été victime du tremblement de terre), et me dis que c’est mon anniversaire 2 jours après. Nous discutons à battons rompus, famille, politique, terremoto. C’est passionnant. Ce matin, réveil bucolique. Adieux à nos hôtes et dernier p’tit coup au café. Et ça y est, c’est reparti, j’ai un petit pincement au cœur à l’idée de les quitter. Heureusement que je suis là pour que nous nous posions en voyage et heureusement que Yannick est là pour que nous repartions. Georges s’en va avec une peluche dinosaure multicolore de Daniela, un petit cheval en bois fabriqué par des détenus de la région pour se réinsérer, et une boîte en fer et en forme de petit bus. On ne s’en sortira pas. Il y a un grand soleil, il fait presque chaud. Sommes à Lota, ville minière, extrêmement touchée par le terremoto. Et pourtant, les écolières sont toutes plus ravissantes les unes que les autres avec leurs uniformes mini-kilt écossais, grandes chaussettes, polos assortis gris, bleus marine, ou bordeaux selon l’école.

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

Mardi 4 mai 2010 - 19h22
Cobquecura…
Bon alors là, en 24h, il s’en est passé des choses, ressenti des émotions. D’abord la ville de Lota, où nous avons voulu visiter la mine de charbon, et pas possible, terremoto, l’ascenseur est cassé…tout sera réparé en septembre. Bon, on va peut-être pas rester jusque là. Puis arrivée de nuit à Tomé. Difficile de trouver un spot. Yannick finit par se garer sur une piste dans les hauteurs. Vue imprenable sur la ville éclairée et la mer. Avec, à l’entrée, un autel et des bougies allumées…juste le rêve ! Vivement demain matin ! Demain matin, c’est ce matin et c’est juste l’horreur : déchets, détritus, débris de verre, une odeur pestilentielle, en contrebas un sac de je ne sais quoi à l’origine mais là, il est éventré et gavé d’asticots dansant et gesticulant dedans. Et pourtant, on a pris notre petit dej, notre douche et fait le ménage (serpillière et tout) comme si de rien n’était en respirant par la bouche chaque fois qu’on mettait le nez dehors.

Direction Dichato « joli petit village de pêcheurs avec des maisons de toutes les couleurs comme les barques », disait le Guide des Routards. Sauf que des maisons, il n’y en avait plus. À la place, les barques colorées mais retournées et défoncées. Après le tremblement de terre, ils ont subi le tsunami. Pouf, quelle horreur ! Partager entre l’envie de s’en aller, ne pas déranger, ne pas être voyeurs et celle de montrer, témoigner, ne pas oublier. Yannick fait donc quelques images du chaos. Moi, mon émotion est, par moments, vite balayée par Georges qui me saute dessus, veut jouer et rigoler mais Yannick qui filme est à fond dedans et retourné. Bien-sûr, nous ne trouvons aucun resto, nous retournons à Tomé où Yannick dit que « oui, il faut profiter de la vie et des siens », moi, ça j’ai l’impression de le savoir depuis que j’ai 5 ans et que ma mère part à l’hôpital soigner son 1er cancer.

Ensuite, nous reprenons la route direction Copquecura, plage de surfeurs. Arrivée de nuit aussi, mais nous trouvons facile un spot sur le parking de la plage. Décidons avant de faire un p’tit tour du centre ville et hop, manœuvre rapide de nuit et Yannick accroche un pied de la cellule sur un rocher. Arraché. Il fait la tête. Mais, gars regarde autour de toi. Ici les maisons n’ont pas un pied arraché mais le toit, les charpentes sont effondrées. C’est rien du tout ce petit pied ! Retour au parking de la plage. Et là, venant de la mer, il y a des drôles de bruit. Genre vaches ou moutons qu’on égorgerait. Pour Yannick c’est des cormorans. Il y aurait une île en face. On verra demain matin. Et Georges qui dort à l’avant. Il fait des siestes décalées en ce moment, genre vers 18h, et après il met le dawa (on écoute souvent le secteur A en ce moment) jusqu’à minuit. Ah oui, en parlant de ce petit monstre, autre émotion, cette nuit, vers 3h30, Georges allume la lumière et veut jouer. En vrai, il a retiré son pyjama, sa couche et a fait pipi à côté de moi. Il a voulu cacher ça avec la couette. Tout est trempé, mon haut et bas de pyjama aussi. À + dans le bus.

Mercredi 5 mai 2010 - 10h29
Copquecura
Il pleut comme vache qui pisse mais on peut voir quand même, qu’en face ce n’était ni des vaches ou des moutons, et encore moins des cormorans mais des phoques!!! Toute une colonie ! c’est effectivement une petite île de rochers, très jolie et remplie de phoques ! Incroyable !
11h44 - En ville dans un salon de thé.
Bon, malgré nos vêtements de pluie et notre bonne volonté nous nous sommes rapprochés des phoques mais c’est super bouché. Et en plus de nous avoir trempés la pluie nous a rendus électriques.

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

Jeudi 6 mai - 14h13
Resto « Lomas del mar », Iloca
Bon, le soleil est revenu, sommes retournés deux fois voir les phoques. Georges a voulu toucher un cheval, Tornado, 9 ans. J’ai demandé aux proprios si c’était possible. Marcelo et Gloria semblaient très contents dans leur ville désertée depuis le terremoto. Ils ont eux aussi un fils unique de 12 ans, centro del mundo. Donc Georges a non seulement eu le droit de le toucher mais aussi à une balade dessus et, son rêve depuis toujours, de le promener lui-même. Le tirer par la longe. Il était tout aussi fier que content. Difficile de les quitter, alors gentiment et intelligemment Marcelo a proposé de ramener Georges dessus jusqu’à la voiture. Du coup, départ 16h, Georges, vanné par tant de beautés et d’aventures s’est endormi illico. Les villages que nous rencontrons sont détruits, les déviations nombreuses mais c’est une très belle région agricole et maritime. Arrivée sur Constitucion de nuit. Grosse ville elle aussi détruite. C’est encore plus impressionnant. On dirait qu’il y a eu un bombardement. Avons repris la route ce matin, et, les 3 villages où nous pensions nous arrêter sont eux aussi rayés de la carte.

Vendredi 7 mai 2010 - 14h20
Pichilemu.
Avons dormi a la Punta de los Lobos, des phoques. Mais là, on en a point vu. 1er coucher et levée de soleil sur le pacifique. Premiers pieds dans l’eau du pacifique. Fraîche mais pour un mois de novembre, ça va. Toute la route était sublime. L’océan à gauche et la cordillère des Andes à droite. Une belle piste de boue rouge. Et nous voilà arrivés dans une ville pas trop détruite et avec cabine téléphonique, carrosserie et lavanderie.

6h30 - Bar/pub restaurant « boulevar »
Je suis super contente car ai eu ma sœur et mon père au téléphone, qui ont l’air d’aller super bien. N’ai pas eu mon père avec une si belle voix depuis…mais je suis désespérée (parfois) du comportement de Georges. Ce matin, crise au café parce qu’il ne voulait pas partir et voulait continuer à jouer avec papa qui lui ne voulait pas. Il crie, hurle. Horrible.

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

Après quoi, on l’a vite calmé et 5 minutes plus tard devant un jeu, il s’est mis à crier parce qu’il voulait une peluche tigre qui irait bien avec sa grande. Sauf que c’était un jeu de fête foraine, un attrape nigaud : tu mets une pièce dans le bastringue et avec une pince, tu attrapes (tu essaies) la peluche. Et bien-sûr celle qu’il voulait, était coincée sous d’autres peluches. Donc impossible. Sauf que lui, il n’a pas encore testé. J’ai essayé devant lui avec 2 ou 3 pièces mais la peluche est mal placée et bel et bien coincée. Il n’a pas voulu comprendre, n’a pas accepté, il criait (voir hurlait) en pleine rue pour qu’on essaye encore et encore. On l’a puni dans le camion. Assis 10 minutes sur le banc. Et même après les 10 minutes, il continuait de pleurer, suffoquer. Je crois qu’il a eu trop de kinders ces derniers temps (comme on a fait beaucoup de voiture, c’est sa petite consolation) et définitivement trop de cadeaux de nos hôtes chiliens. Donc le voilà puni, pas de kinder ni de petit cadeau pendant une semaine du 7 au 14 mai. Nada. rien. Bon maintenant, il dort dans la poussette. Papa est à la carrosserie (pour le pied arraché) avec la voiture et la maison donc. Parfois je hais cette vie de nomade : je rêve d’une maison avec un espace pour Georges, 1 pour Yannick et 1 pour moi. Parfois, c’est 0,05% du temps, donc ça va.

Dimanche 9 mai 2010 - 11h39
Pichilemu - La puntilla
Voici 2 nuits que nous dormons dans un petit coin de paradis, avec le bruit des vagues qui couvre (ou presque) le bruit des ronflements des gars. Une pointe, des rochers, des vagues, des séries, successions de vagues en permanence. Des colonies de cormorans, de mouettes et de pélicans. C’est la fête des mères ici, et ici, ça se fête. Tout le monde achète des fleurs, ou se promène avec dans la rue. Avons été à la fête de la cueca hier soir. Que du bonheur !!!! Georges croyait que les danseuses étaient des princesses et m’a demandée si toutes les filles étaient des princesses. Que c’est mignon…

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

Mardi 11 mai 2010 - 14h17
Casablanca - Resto en plein air La herradura. (2ème en 2 jours) Hier Georges est reparti du resto casi perfecto encore avec 2 cadeaux, 1a princesse en plastique et un petit bonhomme, de notre côté il est toujours puni.
Bon attendons le dessert/café et espérons qu’ils n’arrivent avant la fin de la glace de Georges. Ah, il attaque le cône…plein de mouches dans ce resto, est-ce bon signe ? Ça gâche le plaisir de cette délicieuse casuela chilienne : sorte de bouillon gras avec du riz, de la viande (du poulet ici en l’occurrence), haricots verts et maïs coupé en deux. Donc avons passé 3 exquis jours à Pichilemu sous le soleil et hier, juste avant de prendre la route, cours de Yoga au centre culturel avec que des jolies filles. Ici, les activités culturelles reprennent tout doucement mais tout ce qui est activité de détente, relaxation ont immédiatement redémarré après le terremoto pour détendre les gens. On voit souvent des articles dans la presse sur le stress post-traumatique et ses conséquences : problème d’endormissement des enfants, peur de rester seul, augmentation de 30% de la consommation d’ anxiolytiques, thérapies mises en place par la musique et le yoga notamment.
Bivouac hier soir à Punta del tralca, comme il faut. Balade et course dans le sable défoulatoires pour Georges et nous aussi, après une petite journée de voiture. Et ce matin, très belle balade sur la punta.

Mercredi 12 mai - 18h05
Valparaiso - Café Arte Mirador
Temps d’automne. Juste un mot de Valparaiso : que c’est beau ! Nous nous y sommes perdus hier en pick up, avec 3 demi-tours improbables dans des rues, ruelles escarpées alambiquées. Un vrai labyrinthe multicolore. Super difficile de trouver un camping. La côte est surbétonnée. Le seul déniché est à + de 23 kms de Valpa et, est fermé. Hé hé…donc dodo au bord de l’eau avec le bruit des vagues. Avons enfin pris un des funiculaires.

Jeudi 13 mai 2010 - 13h39
Valpa - Café « Once completa ».
Extra, crêpes sucres pas chères pour Georges. 2ème funiculaire pris. Très abrupt 70%. Le quartier convention est très très joli et on a eu droit à quelques rayons du soleil.

Vendredi 14 mai 2010 - 12h16
Viña del Mar - Copec (station service)
Nous jonglons Yannick et moi avec Georges et les légos pour tour à tour écrire nos mails, cartes postales et carnet de voyage. Il pleut. Vraiment un sale temps de novembre. Mai ici. Pas moyen de se défouler sur la plage. Georges a fini sa punition (du 7 au 14) mais il a un jour de rabe parce que 2 repas de suite, il a réclamé un yaourt et l’a à peine touché. Je lui ai dis. « C’est du gâchis. 2 yaourts = un kinder, donc tu es punis 1 jour de plus. »

Samedi 15 mai 2010 - 11h
Bloqués je ne sais où à 25 kms de la frontière.
Belle pause hier à Los Andes où Georges craque sur une petite peluche à 2 pesos, rose et rouge, moche comme tout. « Non non, il te reste encore 24 h de punition. ». Il n’entend rien, ne fait pas de crise mais ne rend pas l’objet. Et hop, la vendeuse prend pitié et insiste pour lui offrir, dit qu’elle-même a 4 enfants… Ca devient malpoli de refuser, donc on accepte. Pour une semaine sans cadeau ni surprise, il s’en sort bien : 1 mini planche de surf porte clef dans un magasin de chaussures où l’on a rien acheté, 1 princesse et 1 bonhomme au resto, 1 poney chez mac do, 1 peluche hier donc !

11h45 - Serions bloqués pour des raisons de glace sur la route. Attendons dans un charmant resto de route qui sent bon l’empanada, le churrasco et la casuela.
13h20 - Yannick est parti bouger la voiture. Dernier repas chilien. J’ai sorti le tricot, je peux patienter tranquilo, sans compter Georges qui tire sur mes aiguilles pour que je joue au taureau avec lui. J’en suis à 40 cms d’écharpe.
13h35 - Ah non, on est toujours bloqué et à priori pour la journée. Solutions possibles : passer par Villarica (d’où nous venons) ou attendre. Ah ah ça voudrait dire que nous repasserions par Junin de los Andes…où il y avait tous ces fabuleux cours de danse mais Yannick préfère attendre. Le resto est blindé maintenant. C’est chaleureux. Ce matin, que des routiers et maintenant des touristes, pas mal de couples.

Un clic sur l'image et direction l'album photo !

15h - Toujours bloqués …je vais me trouver un petit coin et faire une petite séance de yoga. Derrière la gendarmerie, au soleil. Pendant que Georges regarde pour la 57ème fois en 3 mois Madagascar et retrouver Alex, Marty, Melman et Gloria. En ce moment, son truc c’est de casser l’écran pour aller jouer avec eux.
16h - C’est bloqué de chez bloqué et pour…on ne sait combien de jours! ½ tour. Va-t-on attendre ici, ou tracer dans le nord du Chili et zaper Mendoza, Cordoba et Salta ? Pour Yannick hors de question de repasser par Junin.
16h05 - Une voiture passe devant nous et nous informe que ça y est la voix est libre!!! Ca passe, ouais ! 5 heures d’attente exquises !
17h - On est à 3185 mètres d’altitude. Il y a de la neige, du Zef. Ça caille. Moins 2°. Georges veut absolument toucher la neige. 3 mois qu’il en rêve.
17h30 - Lui, qui ne veut jamais s’habiller seul, là il a vite fait d’enfiler ses chaussettes, baskets, polaire, blouson, écharpe et il va faire des boules avec papa. Moi, ma mission pendant ce temps est sympa : dépenser les derniers pesos chiliens. Adios Chili ! Merci à ce joli pays de nous avoir si gentiment accueillis.

Mais aussi...

Tout plein d'infos pratiques, cliquez sur : Chili


ACCUEIL / PRESENTATION / PAYS / CARNETS / PHOTOS / PRATIQUES / BONUS

Copyright © Jungle Family 2009
Cliquez ici pour nous envoyer un e-mail