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L'arrivée à Montevideo

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Lundi 12 octobre 2009
Après 13 heures de vol depuis Madrid, nous sommes arrivés à Montevideo à 10h40, heure locale (soit moins 4 heures par rapport à notre terre natale). Puis nous avons pris un taxi pour 45 dollars qui nous a acheminé avec nos 119 Kg de bagages, jusqu'à l'hôtel Idéal. Repos, change et découverte de la place de l'Independance. On se serait cru à la Roche/Yon !

Mardi 13 octobre 2009
9 h et quelques - Montévidéo - Hôtel Idéal sur le balcon
Y’a du bruit, on est en pleine ville. Mais ça grouille de vie, et rien qu’à écouter, on comprend qu’on n’est pas à Paris. À part les moteurs des voitures, bus, minibus et mobylettes ; à part le bruit des marteaux, des travaux, on entend le pas du cheval qui trotte tirant sa charrette pour ramasser les ordures. Toutes les 10 à 15 minutes , il y en a un qui passe. Ça y est ! On y est et à J + 1 après une bonne nuit. On est bien recalé, on a plus froid et on a les yeux frais pour accueillir cette ville. Les pharmacies, les boutiques, les sandwicheries sont ouverts tard le soir…
Georges, hier soir, après avoir entendu toute la journée parler espagnol s’est mis à en faire autant à l’hôtel. Du bon yaourt espagnol non retranscriptible. Et il dit à tout va : " Hola quétal, hola quedal ! ". Les gens sont très accueillants " Bienvenidos !!! ". Et, au bar du coin, une dame de l’avion m’a reconnue." Vous habitez le quartier ? " m’a-t-elle dit en espagnol (enfin je crois), " On va se revoir, à très bientôt ! ". Et là, on est à quelques minutes du grand moment où l’on va retrouver le pick-up et sa cellule…

Mercredi 14 octobre 2009
7 h du mat
L’hôtel est idéal mais très bruyant. Et comment dire à Georges à 6h35 qu’il faut encore faire dodo alors qu’on entend des voitures, des klaxons, des alarmes… Bref, il est 7h, Georges a déjà pris son biberon et moi, je bois le mien au troquet, avec un p’tit jus d’orange 100% naturel offert. La journée d’hier a été sous le signe de la marche : 4 km jusqu’au garage. On a retrouvé la cellule : bien, très bien, mais le pick-up est à la douane. RDV à 14h30 avec le garagiste pour y aller. Yannick y est allé (+ 4 kms) le garagiste n’était pas là… Il a attendu, attendu, il n’est jamais venu zang zang zang tout lou toutou tout zang zang zang. Deux heures Gustavo n’est pas passé… Et il est rentré (+ 4 kms)
Alors premières inquiétudes… Mais qui sourit, sourira ! Alors on verra. Il y avait d’autres mécanos mais Yaya n’a pas pensé à demander si Gustavo avait un portable. Il a attendu sagement. L’après-midi on s’est baladé, c’était très sympathique. On a réussi à retirer de l’argent. On est rentré dans une belle salle de boxe où des gars s’entraînaient. On a remarché. On a assisté à un match de foot intergénérationnel (17/55 ans) auquel Georges voulait absolument participer mais on a tenu bon. Il a juste admiré. Puis on a mangé à l’hôtel…Georges est RAVI. Heureusement qu’on a la poussette, et pour la marche et pour l’intégration.

14 h et des brouettes, même endroit.
OUF ! Ça y est on a rassemblé le pick-up et la cellule mais mais mais, il y a un problème de vérin. Sur les 4, il y en a un qui est coincé. On peut donc rouler et dormir dedans mais pas les désolidariser et y séjourner tranquille. Juanito y retourne tantôt pour régler ça … Sinon Georgio a un problème au kiki : il est tout dur et douloureux. On a fait venir un docteur. On devrait le décalotter à l’hôpital avenue du 18 Julio. Vamos a ver manana si esta malo. Et enfin, j’ai repéré des cours de salsa, chacha…au 1165 boulevard Convencion, c’est-à-dire à deux pas de chez nous !!!

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Jeudi 15 octobre 2009,
12h03 - Bar le Manchester - Terrasse en plein soleil
Yannick est parti chercher le pick-up et le ramène à l’hôtel. Nous chargeons et ça y est nous partons pour l’aventura cet après-midi. Donc donc donc : Trop de découvertes,vite vite vite, écrire écrire écrire pour ne pas oublier, en perdre le moins possible et pouvoir engranger de nouveaux souvenirs, de nouvelles découvertes.
Danse de 18 à 19h pour 60 pesos, c’est ça le bonheur. Extra ! Un couple, une nana, un mec, une uruguayenne et moi.
L’après-midi pendant la sieste, Yannick a tenté de faire réparer le vérin bloqué, en vain. Donc pour le moment, on a un pick-up camper avec lequel on peut rouler et dans lequel on peut dormir mais no se puede desolidarse. Le soir, nous sommes allés fêter " l’acquisition " dans un super resto " Los lenos de Parilla ", recommandé par les suissesses. Très bon et le personnel aux petits soins, ils m’ont retiré la veste, et il n’arrête pas de venir distraire Georges. Bref, exquis et le vin divin.

Vendredi 16 octobre 2009
7h15 du mat - Bar le Manchester
Ça y est le pick-up est sorti du garage et il est devant l’hôtel On a quand même dormi à l’hôtel et j’étais de garde. Entre mes rêves, je me levais, recouvrais Georges qui bouge trop, et ouvrais la terrasse pour vérifier que tout allait bien.
Ça y est, j’ai trouvé le centre du Tango : Milonga, clase, botica de tango… Malheureusement le cours du jeudi est complet. Ah si nous pouvions rester une nuit de plus… Il y a un cours le vendredi et une milonga gratuite ! Par contre pas de chaussures en 42, s’arrête au 39. Possibilité de faire du sur mesure, ça met 20 jours. Vamos a ver. Alors j’ai acheté des cartes, affiches, boite d’allumettes, aimants et autres autocollants. Au retour (hier soir) nous avons dîné à l’hôtel des victuailles inconnues achetées chez tata (supermercado) : croquettes de riz… Je me sens bien ici. Super accueil, musique, bruit… Les gens n’arrêtent pas de parler à Georges et l’adjectif qui revient le plus souvent est DIVINO…

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Samedi 17 octobre 2009
Cerveteria – Matriz -12h20
Ambiance plus tendue. Georges chouine fort. Yannick est vénère et moi les nerfs en pelote. Nous quittons Montevideo (pour de vrai) sous le soleil et la fête des flamencas de toutes les couleurs, belles uruguayennes d’origine espagnole, des percussionnistes, des marchands de toutes sortes… Et comment ne pas avoir encore parler de tous ces gens qui à toute heure et en tout lieu dégustent à l’aide d’une paille en argent magnifique, dans un bol en bois cerné d’argent, un thermos sous le bras : le MATE. Mais cette gourde ne se partage qu’entre amis ou en famille. No lo conosco por el momento pero Juanito si, con la gente del garaje.

Une halte dans une estancia

Samedi 17 octobre 2009
Vers 17h, ruta N° 1 - km 140.5 - Departemento de Colonia
Délicieux arrêt sur la route de Colonia.dans une charmante estancia (www.elterrunio.com). Georges voulait faire pipi… Alors qu’on peinait à trouver une station, un bar, on tombe sur un ranch splendide, type " la pequina casa el la prairie ", et Georges se retrouve à faire du cheval devant un grand garçon d’une douzaine d’année, à courir dans les prés, et jouer aux grands jeux en bois. Cet établissement a une grande capacité d’accueil, et accrochez vous Yannick pense y organiser notre mariage !!!!

Colonia del Sacramento

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Mardi 20 octobre 2009
Colonia del Sacramento - 11h31 - Bar Patrizia
Déjà 3 jours ici et pas une ligne d’écriture. La découverte du Dodgi, de la cellule, du pays, de la ville et Georges qui est très demandeur et pas du tout obéissant. Ces quelques mots ci-dessus ont été ponctués de 3 ou 4 pause Georgio qui joue avec ses petits bonhommes, les ours, le pirate (merci Isa) qui rencontrent des problèmes car ils tombent par terre…
Ici aussi, je mène mon enquête pour pratiquer le tango. Bastion de Carmen d’après une belle vieille dame vendeuse de pulls ; Centro politecnico d’après un cuisto passionné de tango. Nous sommes allés à la creperia " la Galette ", fameux resto tenu par un français de Bretagne et conseillé par cette femme photographe rencontrée sur la plage de Sion sur l’Océan qui vit 6 mois ici 6 mois en France. Il y avait encore quelques photos d’indiens en expo. Nous avons testé le resto (muy bueno) et avons dormi en face pour utiliser la WIFI.

Mercredi 21 octobre 2009
Colonia del Sacramento - Bar Patrizia - 10h30
Même lieu, même heure, même consos (cafe, cafe con leche et vaso de agua sin gas por el niño). Georges est affairé à ses petits bonhommes, tout va bien, la table est stable, les bonhommes ne tombent pas. Deuxième jour de pluie depuis notre arrivée en Uruguay. A priori, d’après notre courte expérience et d’après la dame du supermarché, il y a un jour de pluie par semaine. C’est mieux à l’hôtel qu’au pick up ! Hier panne d’eau, Yannick a fait la vaisselle avec l’eau qui restait de la douche de Georges et nous avons bu le café à l’eau minérale. Puis, ce matin, nous avons fait notre toilette, la vaisselle et nettoyer les baños grâce à un bassine mise dehors sous la gouttière, cette pluie était providentielle. Nous espérons aller dans un petit parc aquatique cette après-midi pour se laver et se dépenser.

La sieste de Georges est encore problématique : À l’hôtel, pas de problème, il dormait bien ses 2 heures. Et pourtant c’était difficile, malgré les klaxons, les motos, les mobylettes, les travaux du dessous…il dormait comme un ange!!! Les choses se compliquent depuis qu’on est dans le camping car.
- 1er jour : pas de problème, on roulait depuis Montevideo, il a dormi un bonne heure.
- 2ème jour : il ne voulait pas du tout dormir, alors je l’ai baladé en poussette et, là pas de problème, il s’est endormi mais au beau milieu de la ville. Alors j’ai continué à rouler tout doucement car les trottoirs sont défoncés.
- 3ème jour : on a roulé, pour vidanger et il s’est endormi. On s’est arrêté, on l’a couché sur la banquette avant et il dormi une heure et demi.
- 4ème jour : on s’est dit " Allez balade en pick up! ", il s’est endormi sans problème mais quand on a voulu le transférer dans la cellule, il s’est réveillé. Et, malgré les histoires, les câlins, les fessées pas moyen. Alors j’ai opté pour une promenade poussette avec sa couverture, ses doudous mais SANS chaussure. Résultat : sa couverture est sale, il n’a jamais dormi et au retour on a acheté des tongues, mais il en avait besoin.
Sinon, ici pas de tango. Buenos Aires attrape les artistes d’ici. S’il y a un théâtre à Montevideo, il y en a 20 à Buenos Aires. Alors les artistes y vont. On parle de tango argentin mais beaucoup de professeurs viennent d’Uruguay. Ici il y a le Batoumbé, avec des tambours, une espèce de samba mais moins sensuelle, plus militaire dans le rythme.

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Jeudi 22 octobre 2009
Colonia del Sacramento - Bar Patrizia - 13h30
Le repas est terminé. J’ai encore tenté une spécialité locale, c’était pas terrible : Milanesa al pan. Ils mangent tous et tout à la milanesa, pané quoi ! Al pan, veut dire dans le pain + mayo + salade + tomate = dur dur seco seco. Donc oui, comme dirait ma pote Isa 22 - 12 = 10, 10 jours qu’on est en Amérique du Sud. Georges, malgré ses crises, attire la sympathie. Une voisine du resto vient de lui offrir une belle chèvre en plastique avec laquelle il joue tout le temps. Les vieilles dames dans la rue s’arrêtent et s’émerveillent : " Que précioso ! ". L’uruguayen est une langue qui ressemble certes à l’espagnol mais avec quelques sonorités portugaises (beaucoup de che, de je ; la calle se dit cadjé par exemple) et surtout de grosses accentuations italiennes " Que précioso ! Tchaaaaao ". Bref, on se sent bien : il y a plein d’oiseaux, de moineaux, de tourterelles sauvages…qui picorent nos restes de pain… Plein de chiens errants et peu de chats. J’en ai vu un ce matin, bien mal en point, maigre, dépoilé et
boutonneux. Colonia est une très jolie ville, et est vraiment magnifique au coucher et au lever du soleil. Les murs sont alors vieux rose, ocre et jaune. Ici pas de tango, mais je n’ai pas encore dit mon dernier MOT.

18h20 - Terrasse ensoleillée - " El Drugstore "
Nous avons fait des sorties culturelles avec Georgito. Hoy, un phare avec 123 marches et une vue imprenable de Colonia comme c’est écrit dans les brochures touristiques. Georges très en forme a failli se jeter dans les escaliers en sautant comme un niños de 3 años.Y ayer, le fameux parc aquatique qui était en réalité un aquarium géant. Georges s’est régalé. Il a dévoré des yeux les poissons de toute taille, forme et couleur et les grosses tortues. Il a posé plein de questions attendrissantes et s’exclamait de joie et d’étonnement. " Pourquoi il bouge pas le gros poisson ? Oh il bouge ! Il est coincé ? Oh et lui ? Qu’est-ce qu’il fait ? Oh il mange ? Pourquoi il mange ? Qu’est-ce qu’il mange ? "

Vendredi 23 octobre 2009
Colonia del Sacramento - 13h33 - Resto Del Bahia (super réseau Wifi)
Nous avons reconnu le pick-up de Guy, celui que nous convoitions. Il est conduit par un couple de français, Sophie et Bruno accompagnés de leurs 2 enfants, Romain, 8 ans et Marine, 1 an. Puis nous avons récupéré notre linge propre pour 270 pesos.
Sinon, alors qu’à Montevideo, je buvais mon petit café tous les matins avec le journal auquel je ne comprenais pas grand-chose, ici, à Colonia, je le prends à la boulangerie assise devant la serveuse, à observer les uruguayens acheter leurs petits déjeuners (peu cher 10 pesos le café mais pas de toilettes). Je ramène ensuite les vivres et si les gars sont réveillés nous petit-déjeunons tous ensemble. J’ai même trouvé du beurre salé ! Il y a du très bon fromage (semi duro, parmesan…), et aussi du bon vin con cuerpo…

Samedi 24 octobre 2009
Colonia del Sacramento - 10h09 - Bahia bar
Et et et crise de nerf du p’tit Georges qui, en dehors du fait qu’il est parfois capricieux, était avant tout très fatigué. Papa bloqué avec l’ordi (sauvegarde du site oblige), alors j’ai vite empoigné la poussette, j’ai installé Georges dans sa coche et je l’ai endormi en 2 quadras. Et, ce faisant, il était 14h et la casa de la cultura était à deux pas, le cours de ballet ne devait pas tarder à commencer alors je me suis pointée

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13h30 - Carmelo - Pause déjeuner sur la route.
La prof n’était pas encore arrivée. Nous avons attendu dans le petit jardin ombragé de la casa de la cultura. Puis elle arrivée et m’a dit qu’il n’y avait pas de cours avant 15h mais qu’elle voulait bien me donner un clase particular, le rêve! J’ai installé la poussette penchée sur les barres de danse, et c’est parti pour un cours con musica classica. Et là, émerveillement, langage universel de la danse, et de la danse classique en particulier, les mêmes mots (puisque le ballet a été inventé par des français). Georges s’est réveillé en pleine leçon, j’ai alors reposé la poussette au sol, je l’ai détaché et il est resté là, sage à regarder sa maman et écouter la douce musique classique. C’était une adorable professeur au nom français de Jeanine qui a refusé tout paiement et m’a dit que nous verrions cela quand je reviendrais à un autre cour. Super ! Je n’avais pas dit mon dernier mot. En sortant, je suis repassée pour la 4ème fois devant le cabinet de pédicure. J’ai sonné et un ravissante uruguayenne m’a ouvert. Oui elle pouvait me soigner les pieds. Oui tout de suite. Alors nous sommes rentrés avec Georges et c’était parti pour ¾ d’heure de bonheur. Georges toujours dans sa poussette, toujours sage. ADORABLE ! Je suis sortie de là avec des pieds de bébé, tout doux. Du coup, après on a bien dû marcher ¾ d’heure dans Colonia (où ça grimpe, ça descend et c’est tout défoncé) avec la poussette pour retrouver Juanito. On a croisé les français au pick-up, qui n’ont pas vu Yannick mais nous invitent à prendre l’apéro à 19h. Quand on a enfin retrouvé Yannick, chacun était très content de son ouvrage. Il avait sauvegardé la presque totalité du site : il ne restait plus qu’une heure.

Alors avec le petit Georges, nous sommes retournés au super parc du matin et, très vite il s’installe au tape cul. Je me retourne et alors que je m’apprêtais à le contre-balancer, un niños de tres años et de 15 kilos s’était déjà installé en face. Contrepoids parfait et ils ont joué du coup à tous les jeux ensemble. Le seul problème a été les moustiques, depuis quelques jours, il y en a pas mal. On a alors pris le goûter au café de papa. On avait acheté des fraises (frutilla). C’est la pleine saison ici, il y en a partout, pas cher. Elles sont plus petites, plus fermes mais moins sucrées que chez nous. Alors le petit Georges les a lavées avec le petit verre d’eau qui accompagnait mon café, et les a dégustées dans une soucoupe et avec le sucre qui accompagnaient aussi mon café : un régal !

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Pause enquête de la jungle family

Alors mesdames et messieurs qui me lisez à l’autre bout de la planète, dois-je faire des rubriques dans ce journal ? Menu, météo, apprentissage du jour, coup de coeur… Votez pour les rubriques, et proposez les vôtres par mail…

oui
non
sans opinion


Un jour à Paysandun

Paysandú - Guaviyu
Domingo 25 octubre 2009 - Restaurant Thermal, 22 h et quelques …
" Pouah ", premier vin dégueulasse ! Je me suis permise d’appeler le patron. Il m’a expliqué que " oui, c’était un vino tinto dulce sucré appelé aussi clarinette ", et non un vin sec. Il l’a changé illico et nous avons pris la promo : 2 pizzas pour 150 pesos ; elles devaient être rectangulaires, idéales (les 2) pour 2 ou 3 personnes. En réalité deux pizzas rondes, énormes idéales pour 5 ou 6. Bref, nous voilà avec une pizza à emporter (que nous avons mangée le lendemain, façon calzone pliée en 2, avec des oeufs, du poivron, et du fromage réchauffée tout doux à la poêle puisqu’on a pas de four, un régal). Bilan de ces 2 jours et éléments marquants :
- Georges a fait sa première sieste dans la cellule, tranquillement sur le lit avec un rideau, bien 2 heures ! Ouais !
- Découverte de Paysandu, Playa Park, et un terrain de jeu pour enfants terrible (voir le blog de Georges) avec des vendeurs de barbes à papa accrochés à des manches à balais, des jeux de toutes les couleurs et forme (bateaux, château, voitures…), le paradisio de Georgio. Après quoi, nous avons rencontré deux allemands : le père et le fils qui sont nés ici. C’est l grand-père qui est arrivé ici en 1931 de Prussie. On a leur carte, si on a besoin de quoi que ce soit…
La voiture nous fait rencontrer des tas de curieux qui veulent visiter…Après quoi on a dîné au bord du Rio les petites merveilles achetées ici ou là aux abords du parc : des pastelles à la dulce de leche (pâte feuilletée croustillante fourrée à la crème de caramel) des empanadas à la carne (sorte de pâte brisée fourrée à la viande, au fromage, aux légumes et pliée en forme de chausson), des torta (sorte de pâte à beignet, ça c’était bof) et du yaourt à boire en poche plastique très bon mais pas top pour le transport. Et dodo pour Georges, lecture pour moiet comptes pour Yannick. Ce matin, réveil à 7h30 pour moi, 8h30 pour les gars : pas de boulangeries, donc on boucle et on déjeune en ville au bar. Mais, c’est les élections, il y a la queue à tous les bureaux de vote et tous les bars ou presque sont fermés sauf El bar, il s’appelle où nous avons trouvé refuge. Par contre toutes les boucheries (on sent que c’est Dimanche), les tabac / presse, boulangeries…sont ouverts. La vente d’alcool est interdite entre le 24 octobre à 20h30 et le 25 même heure. Je l’ai appris à mes dépens, on pourrait dire, un peu honteuse au supermarché où la caissière m’a retenue ma bouteille de vin et l’a mise de côté : on a pas le droit. Au début, je ne comprenais rien à ce qu’elle expliquait, alors elle m’a fait lire l’arrêté.

Direction les thermes

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Des eaux à près de 40°
Après quoi, on a roulé vers les thermes (60kms, 1 h de route). Ça y est, on se pose dans un camping, chez nous. Avec en plus des thermes, des piscines d’eau chaude : une dizaine de bassins allant de 30 à 39°, pour nager c’est pas top, mais pour se détendre c’est parfait. Georges est aux anges : il a sauté direct dans les bras d’Eli, 10 ans, uruguayen qui parle trop vite et mange ses mots ( j’en comprends 1 sur 25) : ils ne se sont pas quittés du bain. Les choses se corsent quand il faut quitter le bain : crise de notre ami Georges. On file alors aux douches, aux vraies douches : ça ne fait qu’une semaine qu’on se lave au pick-up (à l’économie dans un espace plus que réduit où je ne tiens pas debout et les toilettes prennent les ¾ de la place) mais déjà nous sommes ravis d’être sous de vraies douches : je récure Georges et moi-même de la tête aux pieds. Georges joue avec son maillot de bain pirate et le perd dans les canalisations. Georges est aux anges mais, quand il faut s’habiller : recrise ! Après un très léger apéro au camion, on file au resto d’où j’ai commencé le récit (pouah le vin…).

Una semana a las termas de Quaviyù

Mardi 27 octobre 2009
10h46 - Terrasse à moitié ensoleillée, à moitié ombragée -Bar restaurant Carlito.
Hum qu’on est bien ici : Musica, Salsa, Samba, les oiseaux. Ttous les midis il y a un groupe de petits perroquets jaunes et verts qui passe dans le coin, ça c’est ce que dit Yannick, moi je me dis que c‘est peut-être parce que c‘est un moment où nous sommes posés et qu‘on a le temps de les voir. Nous nous sommes baignés deux fois hier. On range, on lave, on yogate, on pilate, on se régale. Hier, Georges alors qu’il était en pleine séance de découpage/collage sur la table extérieure en béton, s’est écrié « On est tranquille! ».

Mais ça ressemble à quoi un camping ici ?


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Mercredi 28 octobre 2009,
8h et quelques - Même terrasse
Moments précieux à moi, où Yannick et Georges dorment encore. Je suis seule avec les oiseaux et le soleil qui se lève. Nous sommes encore au camping. Nous avons fait un feu de bois hier au soir et mangé quelques grillades. Moment épique à la boucherie où toute la viande était rangée dans le frigo et j’avais de grandes difficultés à comprendre quoi que ce soit. Je suis sortie de là avec une côtelette, une grosse saucisse appelée chorizo mais chez nous ça s’appellerait plutôt saucisse de campagne et un morceau de viande inconnu. Pause discussion avec Betty esquire, de père écossais que j’ai rencontrée hier matin. Elle me conseille et note sur mon cahier des villes selon elle incontournables en Uruguay.« Rocha Dpto Punta del Diablo ; Cabo Polonio ; La Pedrera ; La Paloma »Betty, 77ans, 55 ans de tango. Nous on se sent bien en Uruguay. C’est vrai qu’il y a beaucoup de vieux, mais on se sent bien avec eux. Siesta de Georgio : après deux magnifiques siestes de deux fois deux heures dans la cellule, dimanche et lundi, Georges a fait des siennes : gros bazard dans le camion. Il a même démonté un plafonnier.

Depuis 2 jours il sait descendre du lit et du camion et se retrouver dehors. En plus son nouveau truc, c’est qu’il court ou plutôt il s’enfuit. Et toi, tu cours près lui. Donc poussette. 200 mètres après il dormait. On l’a penché et accroché à un banc ombragé et on l’a protégé des moustiques. Il a quand même dormi 2 heures. Du coup, nous étions décalés. Réveil 18h, goûter. Piscine. Il flotte très bien avec ses 2 brassières. Il n’arrête pas de sauter dans l’eau, il ressort la tête et reprend sa respiration et s’écrie « encore! ». Il a encore fait une crise en sortant de l’eau. Du coup, il est puni ce matin. Pas de piscine. On arrêtait pas de le menacer sans jamais le faire. Manque de crédibilité. Imaginez la scène : après la piscine, tu vas à la douche. Et là, tu es en maillot, tu accroches serviettes et autres accessoires et là il file comme un poisson et repart en courant vers la piscine. Tu lâches tout, tu cours en maillot et tongs toutes mouillées, tu lui mets un grosse fessée parce que y’en a marre et tu as eu peur. Mais j’ai pas l’impression qu’il ne recommencera pas. À part ça, il joue des heures avec ses petits bonhommes, avec des bouts de bois qu’il transforme en canne à pêche, des bouts de ficelle qu’il appelle Serpent, des cailloux qui deviennent d’autres bonhommes, ou des sardines. Bref, il est aussi attendrissant qu’exaspérant. Mais nous, parents, ne sommes pas des modèles :on se chamaille, on cherche nos marques dans ce nouveau et merveilleux mode de vie. Georges a 3ans et 2 mois, voilà 20 mois qu’il dit trop souvent NON, il est temps d’apprendre le SI, le OUI. Pour ce qui est de son espagnol, après Hola quétal, buen dia, hasta luego, il arrive à dire adios, gracias et frutilla (fraise)! C’est un très bon début. Il va vite nous dépasser.

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Jeudi 29 octobre 2009,
8 h - Bar restaurant Carlito.
Betty repasse me voir et insiste pour me conseiller d’autres villes : Rocha - Parque de Santa Teresa, je savais bien que ma belle-mère était une sainte, mais bon ici il y a aussi un vin qui s’appelle Téresa - Forbulaza de S. Teresa y San Miguel…Allez y’en a aussi pour toi tonton Michel.
On a tenu bon : puni la matin, pas de piscine. Mais s’en est-il rendu compte ? Il a joué toute la matinée avec ses petits bonhommes sur le tapis orange (qui nous sert à bloc, merci aux gens de la MJ, cadeau de naissance) avec une brique de jus d’orange ouverte et nettoyée, ça y est il commence à avoir la même manie que la maman à vouloir tout découper, qu’il avait transformée en tunnel pour ses petits bonhommes (prononcés bonnones, j’adore ah oui il dit aussi tongle pour tongs).Malgré nos douces précautions (on a déplacé le camion à l’ombre, lecture d’une belle histoire, gros câlin….) impossible qu’il s’endorme. Je suis partie faire la vaisselle - revenue, toujours pas de dodo ; suis partie boire un café et écrire este diaro : je demande à Juanito si le petio fait dodo. Ilme dit qu’il ne sait pas. Je vais voir discrètement dans le camion : il était descendu du lit, assis tranquille à table, un tube de crème solaire ouvert en main, s’en était mis partout et commençait à jouer avec le lecteur de DVD (merci encore la MJ), lui aussi crémé !!! J’appelle le papa, il se fâche, le recouche, et là, dans le lit, un autre tube de crème ouvert et déversé un peu partout !!! Mamamilla !!!Poussette - endormi à 16h, dormait toujours à17h30. J’ai acheté le goûter, rempli sa gourde, préparer les maillots et la crème solaire restante, et on l’a amené à la piscine.

Un BAFA, ça sert à quoi ?

Georges aurait-il mérité d’être privé à nouveau de piscine à cause de ses bêtises de crème et tout ? Je ne le pense pas mais amis et famille à l’autre bout de la planète, dîtes nous ce que vous en pensez, ce petit garçon de 3 ans nous désarme, tant les fessées et autres punitions ne le dissuadent pas de nous désobéir ! Moi, ça me fait penser aux petits garçons turbulents en classe à l’école, qui sont privés de récré, alors que ce sont souvent eux qui en ont le plus besoin. Nouvelle piscine, fermée. Là, il nous échappe encore des mains et a filé sans passer par la case douche et a sauté direct dans l’eau à côté de4 personnes âgées tranquilles. Et là, précisément où j’écris dans le journal, Yannick et Georges arrivent au café, je me dis, tiens, ils veulent déjeuner là ce matin, non non Yannick avait envie d’aller aux toilettes et était bloqué avec Georges. Et, le temps qu’il prononce ces quelques phrases Georges s’était échappé vers la piscine qu’il adore. Nous l’avons beaucoup disputé, il a beaucoup pleuré, après il a été adorable toute la matinée pendant que je faisais la vaisselle, la lessive 1(l noir), les courses et à manger. Papa, lui a vidangé le camion et tout rincé. Après le repas, nous sommes allés nous rafraîchir à la rivière, espérant un meilleur endormissement. Je viens de faire ma pause café après repas et je file faire la lessive 2, les couleurs.

Vendredi 30 octobre 2009
8h - Bar restaurant Carlito.
Faut pas que j’écrive trop, je n’arriverai pas à tout rattraper en Word et ça va saouler les gens !Alors je dirais juste que depuis 3 jours on crève de chaud. Alors que les deux premières nuits, on a caillé et sorti les gros duvets. Hier soir, nous avons pris un bain de minuit avec Georges : il était content et je crois conscient que c’était précieux et magique. Il fait 38°. J’ai une pensée pour mon beauf Laurent et ma belle soeur Claire qui se plaignaient de la chaleur en Martinique (surtout Lolo). Moi, qui étais en Europe, et en Bourgogne plus précisément, ça m’énervait. Mais quand on y est, c’est vrai que c’est un peu pénible, surtout quand on a ses règles, un enfant de 3 ans actif, et une dizaine de piscines toute plus chaude, les unes que les autres. Ici, c’est le monde à l’envers, c’est yannick qui emmène Georges à la piscine. Je reste travailler au camion ou au café. Il s’y est fait. Avec maman, on va à la rivière : 20 degrés à 20 mètres, on se rafraîchit vite fait.

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Samedi 31 octobre 2009
Bar restaurant Carlito. - 8h du mat et qq
C’est pas que je sois si régulière dans mes heures de levée mais le café et la boulangerie n’ouvrent qu’à 8 h. C’est l’anniversaire de Thérèse aujourd’hui! Merde, j’aurais dû amener l’ordi avec moi. Ils sont tellement longs parfois à servir le café. Nous n’avons plus de gaz depuis avant-hier soir.

Domingo 1er novembre 2009 - Guaviyu
Bar restaurant Carlito.
On a fêté notre une semaine ici. Yannick fulmine (et a de ce fait le bide en vrac) « 500 kms en 3semaines : on n’est pas arrivé en terra de feu, à ce rythme là! », mais bon en même temps c’est vraiment le moment de se mettre à jour sur le site. On y est presque. J’ai presque fini de rattraper leTTX du diario, Juanito a trié les photos et va incorporer mon texte. Une semaine que nous vivons ici en autarcie. Mais il y a tellement tout ici. Il y a autant de boutiques et de restos qu’à Sion sur l’Océan (tant pis pour ceux qui ne connaissent pas,ils avaient qu’à venir, hein Georgette.. tiens d’ailleurs Michel ne nous a pas envoyé de blague depuis longtemps). Ce que j’aime aussi ici, c’est qu’ils sont interventionnistes (Hein Nathalie ?) : s’ils voient ton gamin faire une connerie ou se mettre en danger, ils interviennent. Ils attrapent ton gamin qui court dans la rue (Hein Maria?) Sinon hier soir c’était le bal avec le grand orchestre « el doble V » alors je suis allée jeter un oeil. Un monde pas possible sur la petit piste. Beaucoup de couples. Il y a pas mal d’hommes qui savent danser et ils restent longtemps, pas juste une danse pour faire plaisir à leur femme et puis voilà, non, tu sens et qu’ils aiment ça et qu’ils savent le faire (comme Mr Citron), ils ont un petit rythme tranquille. Je les ai longtemps observés puis je me suis insérée discrètement, enfin comme je peux avec mon mètre 84, forcément en Uruguay, c’est pas banal. Je me suis littéralement glissée dans le groupe de ceux qui dansent en solo et essayaient de suivre le rythme plutôt tranquille (1pas, 1pas, 2 petits pas).Faut pas que j’oublie mon objectif : faire le tour dumonde en 80 danses. Yannick parle de ne plus aller à Buenos Aires. Ça va pas la tête. C’est la capitale du tango !

De Quaviyù à Santa Teresa

Lundi 2 novembre 2009
Guaviyù -11h - Bar Carlita
Je suis avec Georges, donc guère le temps de m’épancher. Yannick, finalise le site. Juste dire que nous avons rencontré un adorable couple d’uruguayens, nos voisins de camping. Ils sont de Montévidéo. Lui, est rigolo, très bavard et serviable. Nous le comprenons très bien : il parle lentement, articule et emploie des images, des métaphores. Et tout passe ! Inversement, il comprend tout ce que nous lui disons. Elle est plus discrète mais tout son visage exprime la même chaleur et amabilité que son mari. Elle est adorable avec Georges. Hier, ils avaient trouvé une tortue sur la route et l’ont montré à Georges qui a passé une bonne heure à l’observer, lui faire « morder » un bout de bois. Aujourd’hui, ils ont ramené deux lièvres en laisse. Ils chassent, pêchent, bricolent, rigolent et adorent la nature et passer du temps avec leurs deux magnifiques enfants. Accompagnés d’un charmant ami et de ses deux enfants lui aussi : un régal amical !

Ils nous ont donné : une carte de l’Uruguay mentionnant tous les campings (impec), des infos pratiques et un lièvre que Yannick a fait en civet avec des oignons et badigeonné de moutarde (la petite bouteille de gaz y est passé). Je n’ai pas trouvé ça bon. Ferme et visqueux à la fois. Et puis le souvenir du magnifique lièvre que nous avions vu gambader la veille me gâchait le goût de chaque bouchée. Mais je n’ai rien dit. Il avait mis tellement de cœur à l’ouvrage. Et puis l’oignonade était excellente.

Ouf ! A 10 mètres de nous.

Ils nous ont donné : une carte de l’Uruguay mentionnant tous les campings (impec), des infos pratiques et un lièvre que Yannick a fait en civet avec des oignons et badigeonné de moutarde (la petite bouteille de gaz y est passé). Je n’ai pas trouvé ça bon. Ferme et visqueux à la fois. Et puis le souvenir du magnifique lièvre que nous avions vu gambader la veille me gâchait le goût de chaque bouchée. Mais je n’ai rien dit. Il avait mis tellement de cœur à l’ouvrage. Et puis l’oignonade était excellente.
Après 5 ou 6 jours de grosses chaleurs où nous transpirions à ne rien faire, où nous supportions à peine nos tongs et nos maillots, où les douches froides, bain dans le rio et piscines ne nous rafraichissaient qu’un quart d’heure : l’orage a éclaté. Violent. Il s’est mis à pleuvoir des cordes, un vent de fou.
Georges : "T’as peur maman ?"
Maman : "Oui, un peu…"
Georges :"Pourquoi t’as peur ?"
Georges : "Papa t’as peur ?"
Papa : "Non, il n’y a pas de raison… "
Bref, on attend sagement dans le camion où nous sommes en nage mais on ne peut rien ouvrir, tout rentre dedans. Puis au bout d’un long moment, le calme revient. On sort de là et là, un arbre, 2,3,4 tombés, arrachés. Une tente, 2, 3, 4 envolées.
Nous avons déplacé le camion à l’écart des arbres et la pluie est repartie de plus belle.

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Mercredi 4 novembre 2009
Tacuarembo - 12h41
Ça y est ! Ouais ! On a tous mis sur internet. Et ça y est on a quitté les thermes. Nous nous sommes arrêtés dans un camping très sauvage hier midi avant d’aller visiter le musée de Carlos Gardel. Les garçons sont allés explorer l’ancienne gare.
Très mignon, sauvage et bucolique : veaux, vaches, chevaux, chien et dindons se baladent en liberté. Ce matin, le pick up était tout entouré de vaches. Nous avons dîné hier soir et déjeuné ce matin dans une délicieuse Posada où nous étions les seuls clients. La 1ère milanaise de vaca savoureuse : une pointe d’ail, des bonnes frites et une copieuse salade. La serveuse a emmené Georges voir son gato (chat), il était ravi. Ce matin, le petit dej était tout aussi raffiné : confiture maison, dulce de leche maison aussi, lait frais, tiré dans le jardin, biscottes, toasts grillés et gâteau maison : 240 pesos mais ça les valait !!
Hier, la journée était mitigée, ensoleillée et pluvieuse, et cette nuit et aujourd’hui, il pleut des cordes. On ne peut rien faire. Ouf, Georges s’est endormi après une belle histoire. Et donc, j’écris et Yannick pianote sur l’ordi.

Et là, il vient de m’arriver une belle histoire : je suis sortie vite fait acheter des cartes postales (presque un mois que nous sommes partis et je n’en ai pas écris une seule). Il pleut, je rentre dans la 1ère papeterie que je vois. Je trouve des petites cartes mignonnes. J’en prends 3. Elle me dit qu’elle n’a pas de cartes postales du coin. Que cherchez vous ? Des carta de Carlos Gardel, tango…et là, elle dit « attendez, je reviens », elle part dans l’arrière boutique et revient avec un magnifique portrait de Carlos Gardel. Le père de Carlos Gardel s’appelait Escayola, tout comme le grand-père du mari de la papetière. Bref, je suis restée une heure dans la boutique. Elle m’a offert le portrait - qui malheureusement (d’après Yannick pour le moment) ne peut pas s’accrocher. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot…

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Jeudi 5 novembre 2009,
Melo - 19h - Café La Rural, restaurante et Parilla
Ouf, ça y est normalement on va avoir du gaz. La bouteille est en dépôt et nous devrions la récupérer à 21h. On va pouvoir se faire à manger chaud et prendre le petit dej au pick up.
22h et des brouettes, dans la cellule
J’ai oublié de parler du 1er pont suspendu du voyage à Valle Eden. Super joli. On l’a traversé 6 fois : à pied, Georges sur les épaules de papa, en poussette… Très sympa de marcher sur un sol qui bouge ! Et je n’ai pas parlé des multiples lucioles qui scintillaient en rentrant du resto. Et et et ...

Samedi 7 novembre 2009
Rocha - 8h30- City bar
Avec Georges qui s’est réveillé en même temps que moi = 10mn pour écrire ces 4 lignes.
10h26 - même endroit, après la toilette et le petit dej, et avec le papa.
Voyons, voyons, jeudi, vendredi quels sont les éléments marquants :
J’ai mangé des spécialités locales très bonnes : pescado à la milanaise et Georges aussi puisque dans son dessin animé préféré du moment frère ours, ils mangent du poisson. Alors pour être fort comme l’ours, il a tout dévoré. Et Caneloni a la verdura, je m’attendais à des pâtes fourrées, en fait c’était des crêpes roulées avec des épinards et de la béchamel et une sauce tomate (très bon).

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Nous nous sommes équipés à prix modéré :
A Tacuarembò : Des chaises de camping vertes, une rallonge de 25 mètres pour recharger notre matériel et avoir de la lumière, des bottes en caoutchouc pour Georgio. Ca y est il a pris une pointure, il fait 25. Il est ravi et saute dans toutes les flaques. Ce ne sont plus donc les baskets qui sont trempées mais le pantalon. Mais ça va on a du change. J’ai aussi filé une paire de sandale, une paire de sabot en caoutchouc et une paire de méduses en 24, ainsi que quelques tee-shirt et pyjama à une maman très maigre, genre toxico, deux enfants (deux ans et 10 mois) avec qui j’ai pris ma douche à Guaviyù.
A Melo : Des bottes pour Géraldine, dans un magasin d’équitation Ici, il y a tellement de chevaux et donc de cavaliers. Elles sont en cuir mais imperméable quand il y a beaucoup de pluie
A Trenta y tres : Une table pliante bleue et une nappe en plastique avec des chevaux dessinés dessus pour recouvrir la table qui était dépareillée des chaises (Georges est ravi)

Et nous avons découvert la magnifique pampa uruguayenne : verte et vallonnée, peuplée de troupeaux de vaches, moutons, chevaux et d’hommes vêtus de ponchos, sombreros et grandes bottes assis fièrement sur leur monture. Nous avons pris une très belle piste dans la montagne entre 33 et Rocha.
Notre Georges a du mal à se débarrasser de son gros rhume avec son nez qui coule aussi vert que la pampa. Malgré les lavages ophtalmiques, nasaux, les gouttes dans le nez ça traîne, ça traîne…doit-on passer aux antibiotiques ? Doit- appeler la pédiatre pour le savoir ?

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Mas tarde, à La Paloma
On est à la mer, mais quel vent, quel froid ! C’est exceptionnel pour la primavera, il paraît.
Ça y est, Yannick a acheté des petits crochets (à Rocha) pour 6 pesos et il a installé le magnifique portrait de Carlos Gardel dans la cuisine : impec !
Sinon, vous savez sur quoi je suis tombée, en arrivant hier à Rocha ? Il faut dire que je zieute toutes les affiches ! 1er encontro de Danza para ninos et adolescentes. Les adultes sont acceptés si cela ne les dérange pas de danser avec des enfants !!! Ça va pas la tête ! Tout vient à point à qui sait attendre…et en plus tout est gratuit ! Vous saurez tout dans le prochain livre. je viens de terminer mon premier, c’est dommage que nous n’ayons pas de scanner, il y a plein de collage.

Lundi 9 novembre 2009
23h - Parc naturel de Santa Teresa
La douche est froide mais gratuite. La douche est faible mais gratuite. Au cœur de la forêt d’eucalyptus avec vue sur mer. On entend le vent souffler dans les feuilles. C’est magnifique, grandiose et paisible. Il y a deux nuits, nous dormions au cœur de la ville de Rocha et de la pollution sonore (klaxons, moto qui démarrent toutes les minutes…). Nous nous sommes déstationnés à quelques rues.
Trop fatiguée pour écrire. Trop de merveilleuses choses nous sont arrivées. Hasta mañaña pour l’écriture.

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Mardi 10 novembre 2009
14h49 - Parc Santa Teresa
Alors ici, c’est parfait ! On a l’eau, l’électricité à gogo, un cadre idéal. Donc l’opération lessive, rangement, récurage, nettoyage, dépoussiérage a commencé. Ca y est Georges sait faire la vaisselle, celle du petit dej, il lave, je rince et essuie. La casserole de lait, je la dégrossit et il finalise. Tout serait parfait si nous avions du pain et de l’eau, la base. Parce qu’ici, pas une seule boutique, almacen, pas le moindre petit bar, panaderia (boulangerie), carneceria (boucherie), verdureria (fruit et légumes), biscoteria (biscottes)…ou du moins, pas à cette saison. Le souci est qu’il faut se déplacer si on veut rester alors que nous venons de nous installer. Vamos a ver…

22h08 - Dans le pick up
J’arrive pas à écrire tard le soir. J’aime écrire au troquet le matin à l’heure où blanchit la campagne. Et quand on est dans des coins magnifiques mais paumés, j’ai du mal à m’y mettre surtout avec une journée lessive, ravitaillement…parce que parler lessive dans le journal, ça fait une ligne, un mot mais dans la réalité du quotidien d’ici ça fait 5mn pour aller au lavoir, 5 mn pour mettre à tremper, une heure de trempage pendant laquelle tu fais la vaisselle, joue avec Georges, secoue et aère le lit…, une heure de frottage, rinçage et 15 mn pour essorer et pendre. Yannick a accroché les fils à 2m20, j’adore je me sens petite et je m’étire mais pour les culottes les chaussettes...
Donc très fatiguée en fin de journée parce que 3 lessives : tout le noir, les serviettes/torchons et toute la couleur. Demain restent le clair et les Jeans. Et après demain les draps. En chiffres, c'est 3 lessives = (5x3)+(5x3)+(60x3)+(15x3) = 255mn soit 4h15 de temps passé à lessiver.

SINON, samedi dernier, nous étions à Paloma et y’avait rencontre de danza au centre socioculturel.
Le samedi, danse contemporaine dans un gymnase à 5 mn en voiture. Opération Co-voiturage avec les mamans (pas vu de papa). 10 gamins dans une coccinelle jaune c’est un déplacement amorti, rentabilisé. Et rien que ça, ça me plait. Immersion en Uruguay. Une trentaine d’enfants et autant d’adolescents. 4 adultes. Dont les 2 profs, Monica et Florencia. Celle-ci fait l’appel. Manuela ? Aqui ! Gustavo (il y en a beaucoup ici) ? Aqui ! Géraldine ? Aqui ! Tu dis un 1er mot devant tout le monde. Suivent quelques jeux de présentation. Tu dis à voix haute le prénom de ton voisin de droite, puis de gauche. Ensuite des déplacements dans l’espace. Tu t’arrêtes dans une position. tu te déplaces, tu croises un regard et tu fixes la personne. Je ne sais pas trop en fait, je ne comprends pas ce que dit la prof, alors je copie. Tu te déplaces, tu passes par le sol, tu remontes changement de niveau. Puis tu marches, tu t’arrêtes dans une position. Tu repars, tu t’arrêtes et tu prends une position adoptée par quelqu’un autre à l’arrêt précédent. Et ça, une dizaine de fois. Moi, j’avais pris la position de l’arbre en Yoga (pied gauche sur la cuisse droite au dessus du genou), et c’est sympa de voir son mouvement reproduit par d’autres. Différemment.
Puis on se calme, en 6ème pieds parallèles. On baisse la tête, le dos et on descend au sol (el suelo). Détente. Sentir la zona de contact con el suelo. La zona con contracturas. Détendre. On se relève tout doucement et on termine par des grandes traversées au sol. Main/main pied pied. En donnant bien à chaque fois la direction dans la diagonal aux membres afin de traverser droit. Contracte. Relâche. Tout part du centre et y revient.

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Et le dimanche, Malembo !
Mais qu’est-ce que c’est ? Quelles chaussures et tenue adopter ? En fait le Malembo, c’est le nom de la musique qui accompagne la danse qui elle s’appelle Zapateo. (chaussures). Ça ressemblerait au flamenco en plus folklorique. On tape des pieds. Il y a Sepilla (genre serpillière?), tu frottes le pied par terre, genre pas de cheval en danse classique ; Pounta, la pointe du pied (devant, derrière ou côté) ; Tacon (talon) ; Quielbra, sur la tranche du pied et planta (tout la plante du pied). Et avec ces quelques notions, on peut déjà bien s’amuser et combiner.
1) Sepilla planta planta (2 fois)
2) Sepilla pounta côté quielbra planta planta
3) Pounta quielbra croise l’autre pied par-dessus / demi tour planta planta
4) Planta D / planta G (4 fois) - Planta D / planta G
Voilà ce que j’ai retenu, ça dure 1h30 mais ça me met le baume au cœur : avant, je me réjouis, et du coup je suis motivée et rapide pour tout (cuisine, vaisselle, rangement, et s’habiller…en ¾ d’heure) ; et après, je danse dans ma tête et apprends les pas à Georges, qui est très bon public et reproduit pas trop mal.

La Paloma, sinon, que retenir ? Beaucoup de babas cools habillés en violet. Une très longue avenue principale qui mène à la mer. Un tout petit Saint-Jean de Mont, en avril. De très belles plages avec des rochers qui ressembleraient à Sion. Georges a cru que nous y étions. Encore un très beau parc pour enfants avec des vieux jeux en bois. Une belle forêt de pins et de dunes dans laquelle avec Georges nous avons fait des travaux et une partie de foot avec des pommes de pin pendant que Yannick cherchait dans le manuel à quoi pouvait correspondre ce nouveau voyant qui s’allume. Depuis nous sommes passés au garage, ce serait peut-être un problème d’injection, ce qui expliquerait notre grande consommation d’essence, mais depuis il s’est éteint.

Cabo Polonio, que lindo, precioso, divino…mais nous n’avons pas le droit d’y accéder avec notre propre véhicule. Dernier départ 20h, nous décidons de bivouaquer sur le parking qui est en fait un petite forêt de sapins. Ah la cuve est pleine. Yannick vidange et Georges et moi, on refait des travaux dans la forêt. Merci Yannick.

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Mercredi 11 novembre 2009
13h15 - En plein air, Santa Teresa.
Pour finir, Cabo Polonio…on paye 240 pesos aller-retour et vers 10h nous grimpons dans un magnifique 4x4 jaune perchés à l’arrière d’où nous dominons tout le paysage. Les dunes, les bosses, on roule sur la plage…Georges et ses parents sont ravis.
16h15 - Plage Moza
J’arrive pas à écrire tellement nous sommes bien ici et que je préfère en profiter. SEULE ombre au tableau, Georges a toujours son rhume (10 jours). Ça ne l’empêche pas d’être content, de jouer et s’inventer des histoires à qui mieux mieux. De trouver des tas de trésors.
Ce matin, Yannick a branché un tuyau sur les robinets. Douche extérieure froide au cœur de la forêt. Vue sur mer.
Pas pour Georges. Il y a des sanitaires et des douches chaudes finalement. Il y a un mec qui vient mettre du bois pour chauffer l’eau. Pour nous et c’est tout. Incroyable.

Donc Cabo Polonio ce sont les hommes qui en parlent le mieux. Vas-y Yannick. Parle nous des phoques.

Sans commentaire mais...

Ca c'est du spectacle vivant !


Vendredi 13 novembre 2009
17h14 - Chuy
"On arrive pas à quitter l’Uruguay, tellement ça nous plaît" Yannick.
Nous voilà à la frontière du Brésil, nous pensions tracer parce qu’il pleuvait mais dès que nous sommes arrivés à Chuy : grosse chaleur moite. C’est une ville détaxée, nous avons fait le plein de vino, queso, cadeaux. On a enfin acheté un maté.
Nous avons quitté le petit paradis tranquille et je constate que je me passe très bien de troquet quand il le faut. Quand nous avonc remballé ce matin, il pleuvait : les serviettes, les maillots…trempés. Nous avons installé une corde dans la cellule et le linge y pend. En même temps c’est plus facile de quitter un lieu quand il pleut. Autant rouler ! Et puis, Georges et moi avons le plaisir de mettre nos bottes.

Bilan des courses : 1ère baignade pour Géraldine lundi à Cabo Polonio, jeudi pour Yannick à la playa Moza et vendredi pour Georgio à la playa Las Achiaras. Taf taf cause rhume, mais ma foi, on dirait que cela lui a dégagé les sinus, il coule moins du nez. Mais il tousse encore.
Que bonito ! J’ai téléphoné à ma petite sœur ! Quel bonheur de l’entendre mais j’avais ma voix en écho, c’est très pénible. J’ai réussi à poster les 3 seules cartes écrites en Uruguay. Le postier a été obligé de mettre 4 gros timbres sur des toutes petites enveloppes. Mais ici on a le droit de superposer les timbres et de les rabattre de l’autre côté si ils dépassent. Il a fait cela avec beaucoup de sérieux et d’application.
Tchao Uruguay et hasta luego !


Mais aussi...

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